22 ETOILES.COM 
 
Vous êtes ici : Sagesse | Textes de Aïvanhov | Pensées diverses

PENSEES DIVERSES

Autres textes de Aïvanhov

Retrouver toutes les pensées du jour aux Editions Prosveta

1 - La réincarnation. 2 - Le christianisme et la réincarnation. 3 - Se souvenir de son existence. 4 - Karma et dharma. 5 - La justice cosmique. 6 - La justice divine. 7 - La loi des causes et des conséquences. 8 - La nature des événements. 9 - Le but des épreuves. 10 - La signification du passage sur la terre. 11 - Aider ceux qui souffrent. 12 - Des leçons à apprendre. 13 - L'injustice apparente. 14 - L'être humain est un pécheur. 15 - Les êtres libérés. 16 - Naissance. 17 - Naissance et mort. 18 - La vie et la mort. 19 - L'Enfer et le Paradis. 20 - Monde supérieur et monde inférieur. 21 - La lumière et les ténèbres. 22 - Les entités lumineuses. 23 - Les pensées. 24 - Nourrir de bonnes pensées. 25 - Pensées et sentiments perturbants. 26 - Ce que nous croyons devient une réalité. 27 - Les aliments s'imprègnent des pensées. 28 - Les qualités et les vertus. 29 - Qualités et défauts. 30 - Les défauts des autres. 31 - Ne pas ressasser ses erreurs. 32 - S'améliorer. 33 - Colporter le négatif. 34 - Juger les autres. 35 - L'énergie de la parole. 36 - Se mettre à la place des autres. 37 - Les conséquences des paroles. 38 - Aider les autres à s'améliorer. 39 - Un dirigeant qui vous ressemble. 40 - Aider son pays. 41 - Se voir dans les jeunes comme dans un miroir. 42 - La conscience des enfants. 43 - Savoir parler aux enfants. 44 - La voie spirituelle. 45 - Le soutien des entités lumineuses. 46 - Le bien et le mal. 47 - La joie de faire le bien. 48 - Le feu sacré. 49 - L'amour des Maîtres spirituels. 50 - L'âme de l'homme. 51 - Les exercices d'avancement spirituel. 52 - Nos ennemis peuvent nous instruire. 53 - Avant de dormir. 54 - Se préparer au sommeil. 55 - S'instruire pendant le sommeil. 56 - Messages de l'âme durant le sommeil. 57 - Se concentrer sur la lumière. 58 - Les 7 couleurs des rayons. 59 - Vous vous sentez faible ? 60 - Remercier chaque jour. 61 - Retrouver son unité intérieure. 62 - La vie est une école. 63 - Illuminer son aura. 64 - Savoir respirer. 65 - La puissance du sourire. 66 - La réconciliation. 67 - Prêter attention aux signes extérieurs de sympathie. 68 - Le parfum de la vie psychique. 69 - Les créatures de la forêt. 70 - L'amour de la forêt. 71 - Capter l'énergie des arbres. 72 - L'exploitation des animaux. 73 - Le regard des animaux. 74 - L'argent. 75 - Moyens matériels. 76 - Maîtriser l'instinct. 77 - La force sexuelle. 78 - Le refoulement sexuel. 79 - La joie. 80 - S'ouvrir à l'amour et à la joie. 81 - La chemise de l'homme heureux. 82 - Le bonheur. 83 - Conscience. 84 - La médecine. 85 - La méfiance. 86 - L'autorité de l'homme sur la femme. 87 - Le suicide. 88 - S'aimer soi-même. 89 - La clairvoyance. 90 - La médiumnité. 91 - L'automne. 92 - Rencontrer l'âme sœur. 93 - La monotonie. 94 - Le rayonnement de la vie spirituelle. 95 - Le gout des choses.

LA REINCARNATION :

"Il est souhaitable que de plus en plus de personnes admettent la réalité de la réincarnation, mais à condition de savoir s'en servir pour leur évolution. Or, que se passe-t-il la plupart du temps ? Au lieu de comprendre que le plus important, c'est ce qu'elles sont et ce qu'elles font maintenant pour préparer leur vie future, beaucoup se fabriquent des vies antérieures imaginaires, dignes des romans, ou courent chez des voyants pour qu'ils les leur révèlent, et ces voyants leur racontent souvent n'importe quoi pour leur faire plaisir.
En réalité, le passé des êtres n'est pas difficile à connaître. D'après ce qu'ils sont aujourd'hui, d'après leurs qualités et leurs défauts, leurs facultés et leurs lacunes, on peut connaître - sans entrer dans les détails, bien sûr - ce qu'ils ont été : ce qu'ils sont dans cette incarnation ne leur est pas tombé dessus par hasard. La loi de causes et de conséquences, qui agit partout dans la création, s'est appliquée pour modeler leur existence actuelle. Alors, maintenant, qu'ils s'occupent plutôt de leur présent pour préparer leur avenir."

LE CHRISTIANISME ET LA REINCARNATION :

"Le christianisme refuse l'idée de la réincarnation. C'est une erreur d'autant plus grave que cela empêche les humains de comprendre comment se manifeste la justice divine. Il ne faut pas s'étonner si ensuite tout paraît insensé : quand on ne voit pas la raison profonde des situations, des événements, ils deviennent incompréhensibles et on en conclut que partout règne l'injustice. En face de la souffrance et du malheur, le chrétien dit : " C'est Dieu qui l'a voulu. " Lui-même - c'est extraordinaire ! - n'a rien fait pour qu'il lui arrive ces malheurs, il n'est responsable de rien, c'est le Seigneur qui fait ce qui Lui plaît, et ce qui Lui plaît ne repose sur aucune justice.
En refusant la réincarnation le christianisme n'a fait qu'égarer les humains. Tandis qu'avec la réincarnation, tout devient clair : on comprend comment d'une existence à l'autre se manifeste la loi des causes et des conséquences. Ce n'est plus le Seigneur qui distribue des biens et des maux sans que l'on sache jamais pourquoi, c'est l'homme qui est l'acteur de sa destinée. Dieu reste donc dans sa grandeur, dans sa splendeur, dans sa perfection, et surtout dans sa justice."

SE SOUVENIR DE SON EXISTENCE :

" Je suis sûr d'être déjà venu sur la terre, m'ont dit certaines personnes, et je sais que je reviendrai. Mais je n'ai aucun souvenir de mes existences antérieures, et je voudrais ne pas tout oublier de celle-ci. Y a-t-il une méthode pour se souvenir de certaines expériences qu'on a faites, de certaines personnes qu'on a rencontrées ? "… Oui, il existe des méthodes et pour ceux qui le souhaitent je peux au moins en indiquer une.
Prenez comme point de départ une montagne, par exemple, ou quelque chose qui résistera à l'usure du temps. Cela peut être aussi un monument mondialement connu, car même s'il est détruit un jour, il en restera des reproductions dans certains livres. Regardez souvent cette montagne ou ce monument, et dites-vous : " Lorsqu'il m'arrivera de le voir à nouveau dans une prochaine vie, je veux que tel et tel événements de ma vie actuelle me reviennent en mémoire. " C'est un lien que vous créez ainsi entre vous et cette montagne ou cet édifice. Vous imprimez un cliché qui continuera à travailler en vous, et lorsque vous vous réincarnerez, vous reviendrez avec lui. Au moment où vous aurez sous les yeux la montagne ou le monument devant lequel vous vous étiez concentré, ce cliché réveillera la mémoire des événements de votre vie que vous aviez, au fur et à mesure, enregistrés. "

KARMA ET DHARMA :

"À l'instant où vous agissez, vous déclenchez inévitablement certaines forces qui produiront inévitablement aussi certains résultats. C'est cette idée de rapport de cause à conséquences qui est d'abord contenue dans le mot " karma ". C'est ensuite que ce mot a pris le sens de paiement pour une transgression commise. On peut donc dire que le " karma " (dans le second sens du terme) se manifeste toutes les fois qu'un acte n'est pas absolument inspiré par la sagesse et l'amour divins - ce qui est le cas la plupart du temps. Mais l'être humain fait des essais et il faut qu'il s'exerce. Ces essais sont maladroits, imparfaits, mais ce n'est pas grave, il doit se corriger, réparer ses erreurs, et bien sûr pour cela il peine, il souffre.
Vous direz : " Mais alors, puisqu'en agissant on commet obligatoirement des erreurs et qu'on devra souffrir pour les réparer, il vaut mieux ne rien faire ? " Non, il faut agir. Évidemment, vous souffrirez, mais vous apprendrez, vous évoluerez… et un jour vous ne souffrirez plus. Quand vous aurez appris à agir correctement, quand tous vos actes, toutes vos paroles seront inspirés par la bonté, la pureté, le désintéressement, ils n'entraîneront pas de " karma ", mais ils attireront des conséquences bénéfiques. C'est ce que l'on appelle le " dharma "."

LA JUSTICE COSMIQUE :

" On ne voit en apparence qu'injustices sur la terre. Les uns ont tout : santé, beauté, richesses, talents, vertus, et d'autres très peu. Mais, en réalité, rien de ce que les humains ont reçu à la naissance ne leur a été donné par hasard, de façon arbitraire. Tout ce qu'ils possèdent aujourd'hui, ils ont travaillé dans leurs autres incarnations pour l'obtenir, et aussi bien dans le plan matériel que dans les plans psychique et spirituel, la Justice cosmique leur a distribué des dons équivalents à leurs efforts.
Tout ce que nous possédons est donc la conséquence de nombreuses vies d'efforts. Mais attention, cela ne nous est pas donné définitivement. Pour conserver cet acquis dans les prochaines incarnations, c'est à chacun de s'en servir raisonnablement et surtout d'en faire bénéficier les autres. Tous les dons que nous avons reçus à la naissance, nous devons les faire fructifier, et la meilleure façon de les faire fructifier, c'est de les utiliser non pas seulement pour nous, mais aussi pour aider les autres en cherchant à faciliter leur évolution. "

LA JUSTICE DIVINE :

" Il est certainement possible d'échapper à la justice humaine, mais il est impossible d'échapper à la justice divine, car même si elle ne s'exerce pas de façon visible sur les coupables, elle les touche intérieurement. Il y a des criminels qui ont toujours réussi à échapper à la justice humaine, mais comme tout acte a des répercussions sur la personne qui le commet, intérieurement ils sont en train de péricliter : leur état psychique, leur santé même, tout commence à se dégrader. En apparence, certains éléments se maintiennent encore, mais peu à peu ils vont s'effriter, parce que c'est le côté intérieur qui soutient et alimente l'ensemble de cet édifice qu'est un être humain ; et si l'intérieur se disloque, l'extérieur aussi va finir par s'effondrer.
Voilà comment se manifeste la justice divine, et même si les sanctions ne sont pas immédiatement visibles, elles sont instantanées : à l'instant où l'homme commet une transgression, quelque chose s'obscurcit, se désagrège en lui. Il faudra peut-être des années pour que cette dégradation apparaisse extérieurement, mais intérieurement quelque chose est déjà en train de s'effriter. "

LA LOI DES CAUSES ET DES CONSEQUENCES :

" L'univers est régi par la loi des causes et des conséquences. Chaque acte, chaque événement est une cause qui entraîne des conséquences, et chaque acte, chaque événement est lui-même la conséquence d'une cause. Causes et conséquences sont donc indissolublement liées, mais la durée d'une vie humaine est trop limitée pour que nous puissions observer ce vaste jeu des enchaînements. De même que nous constatons aujourd'hui des faits qui sont les conséquences de causes bien antérieures à notre existence actuelle et que nous ne connaissons donc pas, de même nous ne pouvons pas prévoir les conséquences qu'entraîneront beaucoup plus tard certains faits en train de se produire. Actuellement nous nous trouvons donc devant des situations qui sont les unes des causes, les autres des conséquences, c'est pourquoi il y a tant d'événements dont le sens nous échappe.
Quant à la réincarnation, elle n'est en réalité qu'un aspect particulier de cette loi de causes et de conséquences. Comme la vie des êtres ne s'arrête pas au moment où ils quittent la terre, non seulement les conséquences de leurs actes les suivent dans l'au-delà, mais au moment où ils reviennent s'incarner, elles demeurent vivantes et agissantes. On ne peut donc pas décréter qu'un tel ne mérite pas les bonnes conditions dont il bénéficie dans cette existence, et tel autre les injustices dont il est victime, car on ne sait rien de leurs incarnations antérieures. Tant qu'on n'admettra pas la réincarnation, on ne comprendra rien à la justice divine. "

LA NATURE DES EVENEMENTS :

"Rien n'est plus difficile que de se prononcer sur la nature d'événements en train de se produire. C'est vrai pour ce qui nous arrive mais aussi pour ce qui arrive aux autres, car nous n'avons pas connaissance du passé. Par exemple, vous voulez aider un être à se libérer d'un vice qui le détruit, et qui nuit à son entourage, évidemment ; vous vous efforcez de le sortir de là, mais vous n'y arrivez pas… Alors, finalement, au lieu de vous désoler, dites-vous que, peut-être, ce vice dont il est la proie l'empêche de commettre des actes plus graves.
En effet, il existe des êtres foncièrement mauvais qui, dans une existence antérieure, ont commis des actes abominables, c'est pourquoi, dans cette existence-ci, les lois du karma les condamnent à rester esclaves d'une passion qui les détourne d'activités où ils pourraient se révéler plus dangereux encore. Entièrement pris par cette passion, ils sont comme chloroformés. Oui, il est très difficile d'interpréter les situations et les événements présents, parce qu'on ne connaît rien des événements du passé qui pourraient les expliquer."

LE BUT DES EPREUVES :

"Il faut le savoir : qui que vous soyez, quoi que vous fassiez, vous aurez à subir des épreuves. Alors, au lieu d'être chaque fois étonné comme si vous faisiez une découverte, et de rendre tous les autres, y compris le Seigneur, responsables de ces difficultés, réfléchissez, méditez, et vous comprendrez le bon côté de ces épreuves.
Il y a beaucoup de qualités qu'on ne peut pas développer tant qu'on n'est pas passé par certaines souffrances : les échecs, la maladie, et même l'inimitié des humains. Oui, c'est pourquoi je vous dirai que, souvent, nos ennemis sont des amis camouflés, parce qu'ils nous obligent à faire des efforts et à progresser. Jésus a dit : " Aimez vos ennemis " et beaucoup trouvent ce commandement non seulement irréalisable, mais insensé : comment aimer des gens qui nous font du mal ? C'est impossible ! Si, c'est possible lorsqu'on découvre que ce sont des amis déguisés, et que la Providence nous les envoie pour nous obliger à faire des progrès dans la voie de la maîtrise et de la libération."

LA SIGNIFICATION DU PASSAGE SUR LA TERRE :

" Combien de personnes réfléchissent vraiment à ce que signifie leur passage sur la terre ? Oui, combien se demandent : " Qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi je suis là ? " La plupart se conduisent comme s'ils n'avaient rien de mieux à faire qu'à chercher à passer le temps de la façon la plus agréable possible. Très peu ont conscience que ces quelques dizaines d'années qui leur ont été données à vivre, ils doivent les considérer comme un stage. Oui, un stage au cours duquel le Ciel leur demande d'apprendre et de s'améliorer, c'est-à-dire de travailler sur leur caractère, car c'est la seule chose qui leur restera et qu'ils emporteront avec eux dans l'autre monde. Quand on quitte la terre, on est obligé d'abandonner toutes les acquisitions matérielles et même intellectuelles, et celui qui n'a fait aucun travail intérieur se présente misérable, pauvre et nu devant les Esprits célestes en haut.
Le disciple d'une École initiatique comprend qu'il doit travailler sur des qualités qui resteront en sa possession pour l'éternité ; et quand il reviendra, dans une autre incarnation, le Ciel lui donnera de meilleures conditions et des moyens plus efficaces pour continuer son travail. "

AIDER CEUX QUI SOUFFRENT :

" Au lieu de se décider à faire quelque chose pour aider ceux qui souffrent, certains soi-disant spiritualistes se contentent de dire : " Oh, c'est leur destin, c'est leur karma. " Si c'est pour se donner de bonnes raisons d'être égoïstes, il vaudrait mieux qu'ils n'aient jamais entendu parler du karma !
Il est évidemment préférable que tous connaissent les lois de la destinée, qu'ils comprennent pourquoi certains malheurs leur arrivent et arrivent aussi aux autres. Mais lorsqu'ils voient des personnes dans l'épreuve, qu'ils fassent ce qu'ils peuvent pour les aider. Quelqu'un dira : " Mais pourquoi essayer de les aider puisque ce qui leur arrive était inscrit dans leur destinée ? " D'abord, parce que les efforts que l'on fait pour aider les êtres ne sont jamais inutiles : dans certaines circonstances, en voyant votre compassion, votre bonne volonté, les entités célestes peuvent se laisser fléchir et alléger leurs souffrances. Et c'est bon aussi pour vous, car en aidant les autres, vous développez de nouvelles qualités. Il n'est pas facile d'être réellement utile aux autres, c'est vrai ; mais ça ne fait rien, quelles que soient les circonstances, il faut chercher à les aider. Si vous n'y arrivez pas, c'est au moins vous qui devenez plus intelligent, plus fort, plus libre. "

DES LECONS A APPRENDRE :

" Chacun a dans sa vie des leçons à apprendre, des fautes à réparer, il ne peut pas y échapper, et d'une façon ou d'une autre, il doit " payer " : payer pour apprendre et payer pour réparer les fautes commises. Ce paiement fait partie des lois du karma, il faut l'accepter. D'ailleurs, même si on ne l'accepte pas, cela ne change rien, on ne peut pas échapper à la justice divine et on ne peut pas non plus la contourner.
Efforcez-vous donc de comprendre comment fonctionne la justice divine et faites-lui confiance. C'est comme si toutes les fautes que vous avez commises allaient peser sur le plateau d'une balance et toutes vos bonnes actions sur l'autre plateau. Alors, quand arrivera le moment de payer pour les transgressions, tout ce que vous aurez fait de bon interviendra pour que le paiement soit moins lourd. Cette loi est valable dans tous les domaines : les efforts que vous faites pour vous renforcer, vous purifier, vous permettront toujours d'affronter les épreuves dans de meilleures conditions.
Que ce soit donc bien clair : d'un côté, vous devez savoir qu'on n'échappe pas à la justice divine, et de l'autre, être toujours conscient que tout ce que vous faites de bon se transforme en énergies pour vous aider à triompher des épreuves. "

L'INJUSTICE APPARENTE :

" Un jour, un homme qui souffrait cruellement de l'attitude de ses enfants déjà adultes est venu me voir : alors qu'il manifestait à leur égard beaucoup de bonté, de générosité, il ne recevait en retour qu'ingratitude, cruauté, et il était révolté, ravagé par cette injustice. Je lui ai dit : " Voulez-vous que je vous donne un remède, un antidote efficace ? Vous surmonterez ces épreuves si vous acceptez l'idée que la Providence utilise ce moyen pour vous renforcer, ou vous libérer, ou vous faire réfléchir, ou vous rendre meilleur. Ce qui vous mine et vous rend malade, c'est de penser que ce qui vous arrive est injuste. Pensez que c'est juste et vous guérirez ". Cet homme m'a fait confiance et il s'est rétabli. Il a accepté de se dire aussi qu'il payait peut-être pour des fautes commises dans une existence antérieure… Tant qu'on n'arrive pas à accepter cette façon de penser, on se ronge, on se détruit.
Donc, si vous vous sentez victime d'injustices, acceptez l'idée qu'il n'y a d'injustice qu'en apparence. Ce n'est peut-être pas vrai, vous êtes peut-être réellement innocent, mais cette idée vous aidera, car en l'acceptant vous vous libérerez. Je l'ai vérifié pour moi. "

L'ETRE HUMAIN EST UN PECHEUR :

"L'être humain est un pécheur, il est conçu dans le péché, il naît dans le péché : voilà ce que, depuis des siècles, l'Église ne cesse de répéter. Mais c'est en soulignant et en propageant tellement cette idée qu'elle empêche l'humanité de se redresser, car elle diminue son espérance et son désir de sortir de cette situation.
Bien sûr, il y a quand même une certaine vérité : l'homme est conçu dans le péché parce que ses parents lui transmettent une hérédité déjà défectueuse. Regardez seulement dans quelles conditions ils conçoivent leurs enfants ! Est-ce dans la lumière, la pureté, le véritable amour ? Rarement. Eh bien, voilà déjà des manques dont ces enfants vont souffrir. Mais que depuis Adam et Ève le péché originel doive obligatoirement se transmettre de génération en génération, non. Si les humains trouvent la lumière, s'ils cherchent à cultiver la bonté, l'honnêteté, la justice, la sagesse, il ne faut plus se préoccuper d'Adam et Ève, tout peut être changé, transformé. Pourquoi inculquer aux humains des idées qui les maintiennent toujours très bas dans la culpabilité, sans aucun espoir de se redresser un jour ? Nous sommes tous des pécheurs, c'est entendu, mais nous ne sommes pas obligés de le rester pour l'éternité : nous pouvons progresser jusqu'à la perfection."

LES ETRES LIBERES :

"Lorsqu'à force de travail, d'abnégation, de sacrifices, un être humain s'est complètement libéré, qu'il n'a plus aucune dette karmique à payer, il n'est plus soumis à la loi de la réincarnation. Ce sont les régions célestes qui sont désormais son séjour et il vit là dans la béatitude et la lumière.
Mais parmi ces êtres qui se sont libérés, il y en a quelques-uns qui, voyant les souffrances de leurs frères humains sur la terre, décident de revenir les aider. Lorsqu'on a vécu sur la terre, on ne peut pas absolument effacer le souvenir des expériences qu'on a faites et couper le lien avec elle. Alors, même s'ils sont libres, même s'ils goûtent les joies de l'infini et de l'éternité, certains êtres éprouvent le besoin de jeter un regard sur ces pauvres humains parmi lesquels ils ont autrefois vécu et auxquels, malgré toute la distance qui les sépare, ils se sentent encore liés. Après des siècles, des millénaires même, ils se souviennent, et dans la grandeur et l'abondance de leur cœur, ils décident de redescendre pour partager leurs difficultés et les aider."

NAISSANCE :

"Un thème astrologique ne tient généralement compte que du moment où un enfant naît dans le plan physique. Mais cela ne suffit pas, car on ne peut pas prévoir la destinée d'une créature d'après ces seules indications. Il faudrait aussi connaître le moment de sa conception, car c'est là que commence sa venue au monde, mais encore celui de sa deuxième naissance, c'est-à-dire le moment où l'être illuminé, renouvelé, accède au plan divin, le moment où sa conscience devient superconscience, conscience du Christ.
Mais s'il est préférable de choisir un moment favorable dans le ciel pour concevoir un enfant sur la terre, il n'est pas nécessaire d'étudier l'astrologie pour décider du moment de sa seconde naissance. Si un être vit d'après les lois de l'amour, de la sagesse et de la pureté, cela suffit pour qu'il naisse une deuxième fois, qu'il entre dans la vie nouvelle, le Royaume de Dieu."

NAISSANCE ET MORT :

"Quel souci pour le médecin et les infirmières quand l'enfant qui va naître se présente par les pieds ! Oui, car l'enfant qui vient au monde doit se présenter par la tête. Mais ce n'est que l'aspect physiologique de la question, et cette position de l'enfant à la naissance peut encore nous instruire sur bien des points.
Regardez : pour plonger dans l'eau, le nageur s'élance la tête en bas, et quand il veut sortir de l'eau, au contraire il la redresse. Si l'enfant vient au monde la tête en bas, cela révèle que l'esprit qui descend des régions subtiles doit plonger dans un monde beaucoup plus dense. Cette position est un symbole de l'esprit qui s'engouffre dans la matière. Et inversement, quand l'homme meurt, il quitte une région très dense pour pénétrer dans une région plus subtile, exactement comme le nageur qui sort de l'eau pour venir à l'air, plus subtil. La naissance est donc une forme de mort. Oui, la naissance d'un enfant, c'est une mort dans les régions subtiles. Et la mort sur la terre est une naissance en haut…"

LA VIE ET LA MORT :

"D'une certaine façon, la mort n'existe pas : elle est contenue dans la vie, elle n'est qu'un changement de plan et de vêtements, afin que nous progressions dans la compréhension de la vie.
Chaque fois qu'un comédien doit interpréter un nouveau rôle, il change de costume, mais aussi de partenaires, et ce nouveau rôle lui apprend quelque chose de plus sur lui-même et sur les autres. Eh bien, nous non plus, nous ne pouvons pas nous éterniser dans un rôle et, après un certain temps, nous devons quitter la scène du monde. On appelle cette sortie de scène la mort, mais en réalité seule existe la vie ininterrompue. Le comédien continue à vivre après le spectacle… Il faut s'habituer à voir l'existence comme une continuité. Les humains ont la mauvaise habitude de tracer partout des frontières : frontières entre le spirituel et le matériel, entre la veille et le sommeil, entre la vie et la mort… Non, l'existence est une."

L'ENFER ET LE PARADIS :

" Vous voulez savoir où vous irez en quittant la terre ? C'est simple : vous serez naturellement attiré par les régions vers lesquelles, tout au long de votre existence, vous aurez dirigé vos désirs. Si vous employez vos énergies à demander l'intelligence, l'amour, la beauté, et à les réaliser dans cette vie, soyez absolument sûr qu'aucune force ne pourra vous empêcher d'aller les trouver dans ces régions auxquelles votre cœur aspire.
Celui qui, refusant l'idée d'une vie après la mort se permet toutes sortes de transgressions pour satisfaire ses convoitises, n'a aucune idée des souffrances qui l'attendent dans l'au-delà. Tandis que celui qui cherche à se mettre chaque jour en accord avec les lois divines, entre en relation avec les esprits de la lumière, et ces esprits viennent s'installer en lui : puisqu'il les a attirés, ils créent avec lui une association. Plus tard, quand il quittera la terre, quand son corps physique se désagrégera et que toutes les particules qui le composent iront à nouveau rejoindre les quatre éléments, il se retrouvera dans l'autre monde en compagnie des esprits qu'il avait attirés. Ainsi, sans le savoir, sans connaître encore tous les amis qui en feront partie, chacun de vous est en train de travailler à former la société dans laquelle il vivra dans l'au-delà. Voilà l'explication de ce que les religions ont appelé l'Enfer et le Paradis. "

MONDE SUPERIEUR ET MONDE INFERIEUR :

"L'être humain est placé à la limite des mondes supérieur et inférieur. La religion chrétienne a exprimé cette idée par l'image de l'ange gardien qui se tient à sa droite et du démon qui se tient à sa gauche. L'ange conseille l'homme, l'éclaire, tandis que, de son côté, le démon veut l'induire en erreur pour pouvoir faire de lui sa victime. C'est une façon un peu simple de présenter les choses, mais elle correspond à une réalité.
Ces deux mondes supérieur et inférieur à la limite desquels l'être humain se trouve placé, ce sont ses deux natures, inférieure et supérieure. D'après son degré d'évolution, il donne la prépondérance à l'une ou à l'autre, et c'est ainsi qu'il entre en contact avec les esprits des ténèbres ou avec les esprits de la lumière. Certains diront qu'ils ne croient pas aux entités du monde invisible. Qu'ils y croient ou non, cela ne change rien : leur nature inférieure et leur nature supérieure sont là et il est impossible de ne pas les voir se manifester. À chacun de savoir sous quelle influence il veut se placer."

LA LUMIERE ET LES TENEBRES :

"La lumière et les ténèbres sont deux principes qui ne cessent de s'affronter dans le monde. Si vous vous rangez du côté des ténèbres, la lumière vous attaquera, et si vous vous rangez du côté de la lumière, vous serez attaqué par les ténèbres. Sachez-le et préparez-vous à vous défendre. Seulement, là encore, vous devrez être vigilant, car il ne s'agit pas que vous vous défendiez n'importe comment, mais uniquement en vous servant des armes de la lumière. Oui, car si vous répondez avec les moyens des ténèbres (la haine, la cruauté, la violence), vous dégringolerez dans les régions où ces forces hostiles s'affrontent, se déchirent, et vous allez vous assombrir, vous affaiblir.
Pensez-y, les ennemis sont une tentation présentée par le monde invisible : pour les vaincre on a tendance à riposter en utilisant les mêmes moyens qu'eux. Mais les ennemis peuvent être aussi une bénédiction, si nous cherchons à répondre avec cette arme supérieure qu'est la lumière."

LES ENTITES LUMINEUSES :

"Les entités lumineuses ne s'attardent pas chez celui qui ne vibre pas à l'unisson avec elles, c'est pourquoi l'inspiration, la joie, l'extase ne sont pour la plupart des humains que des moments très fugitifs. Pour qu'ils durent, il faut donner à ces entités les conditions dont elles ont besoin et préparer tout son être non seulement pour les recevoir mais pour les retenir.
D'où vient que le sage est heureux ?... Même s'il ne ferme pas les yeux sur toutes les manifestations du mal dans le monde et les souffrances qui en résultent, il reste toujours attentif au passage des entités lumineuses et il les accueille, il leur offre une demeure en lui. Il aurait conscience d'offenser le Ciel s'il laissait perdre les richesses, les bénédictions qu'il déverse sur nous chaque jour. La grande faiblesse des humains n'est pas de ressentir le mal, mais de rester là à ruminer tout ce qui est négatif.

LES PENSEES :

"L'intellect entre évidemment pour une grande part dans la formation de la pensée, mais le cœur ne doit pas en être exclu. La pensée est l'enfant de l'intellect, mais elle doit être aussi l'enfant du cœur et recevoir de lui la bienveillance, la générosité. Un tel enfant apportera partout de bonnes choses.
Les humains ne savent pas à quel point ils sont prolifiques ! Ils donnent sans cesse naissance à des pensées qu'ils laissent partir dans l'espace sans se demander si elles seront utiles ou nuisibles, capables de les libérer et de libérer les autres, ou le contraire… À leur insu, ils préparent le moment où tous les êtres que ces pensées auront touchés viendront les remercier, ou alors leur réclamer de payer les dégâts qu'elles auront produits. Oui, et je vous parle sérieusement : chaque pensée qui sort de vous est imprégnée de votre magnétisme, de votre fluide, de votre parfum, et fatalement elle vous revient un jour. Alors, ce sont des regrets et des souffrances, ou bien des réjouissances et des festins."

NOURRIR DE BONNES PENSEES :

"Les moyens matériels vous manquent souvent pour faire autant de bien que vous le souhaiteriez ? Que cela ne vous attriste pas. Sachez que vous n'êtes quand même pas tout à fait démuni. Vous croisez un mendiant dans la rue : vous lui donnez un peu d'argent, car vous ne pouvez pas lui en donner plus, mais vous pouvez l'aider d'une autre façon en utilisant la puissance de la pensée. Arrêtez-vous un peu plus loin, concentrez-vous et projetez vers tous les passants votre désir de faire quelque chose pour cet homme. Ce que vous ne pouvez pas donner vous-même, d'autres le donneront à votre place et vous aurez aussi participé à ce don.
Ne croyez pas que votre générosité se limite nécessairement à ce que vous êtes capable de faire vous, personnellement ; elle peut également se manifester à travers d'autres. Et cela est encore valable pour tous les cas où vous voulez aider quelqu'un, alors que vous n'en avez pas les possibilités matérielles. Ce qui compte, c'est de toujours nourrir en vous de bonnes pensées et de les nourrir assez puissamment pour qu'elles inspirent à d'autres le désir de les réaliser."

PENSEES ET SENTIMENTS PERTURBANTS :

"Quelqu'un vient me confier qu'il est visité par des pensées et des sentiments qui le perturbent, et il ne comprend pas pourquoi ; cela, d'après lui, n'a aucun sens, ces pensées et ces sentiments sont tellement éloignés de sa nature, de son caractère, de ses préoccupations ! Je lui dis : " En êtes-vous sûr ?... Vous n'en voyez peut-être pas la raison, mais ces pensées et ces sentiments ne peuvent pas vous venir par hasard. D'une façon ou d'une autre vous leur en avez fourni les conditions, vous leur avez préparé de la nourriture. "
Si vous avez mis un bol de lait sur le rebord de votre fenêtre, vous ne devez pas être étonné de voir arriver tous les chats du quartier. Vous vous contentez de les chasser, ça ne servira à rien, enlevez plutôt le bol de lait. Sinon les chats vous diront : " De quoi te plains-tu ? C'est toi avec ce lait qui nous as attirés. " Vous vous sentez envahi par certains états négatifs ? Commencez par vous demander ce que vous avez fait pour les attirer, car c'est sûr, vous les avez attirés."

CE QUE NOUS CROYONS DEVIENT UNE REALITE :

" On raconte qu'un jour où Moïse se promenait dans la montagne, il rencontra un berger qui lui montra le repas qu'il avait préparé. Ce repas, il avait invité le Seigneur à le partager avec lui et il était sûr qu'Il viendrait. " Comment peux-tu croire une chose pareille ? lui demanda Moïse. Personne n'a jamais vu Dieu et tu t'imagines qu'Il va venir partager ton repas ? " Puis, satisfait d'avoir montré sa grande sagesse, il continua son chemin, laissant le pauvre berger très malheureux. Soudain, il sentit une main invisible s'abattre sur sa joue : c'était Dieu qui lui donnait une gifle : " Insensé, lui dit-Il, pourquoi as-tu mis le doute dans le cœur de cet homme ? Il croyait que j'allais venir manger avec lui et je me disposais à le faire. Que cela te serve de leçon. "
Comme ce berger qui croyait que Dieu viendrait partager son repas, si nous croyons que nous pouvons inviter le soleil à déjeuner, il viendra, il nous parlera et nous accompagnera toute la journée. Vous direz que ce sont là des histoires pour les enfants… C'est possible. Mais il y a une vérité à apprendre auprès des enfants : ce que nous croyons devient, d'une façon ou d'une autre, une réalité. "

LES ALIMENTS S'IMPREGNENT DES PENSEES :

" Il est évidemment important de choisir une nourriture saine et de faire des repas équilibrés, mais l'état dans lequel on mange est encore plus important : quand on ne prend pas certaines précautions, on peut s'empoisonner avec la meilleure des nourritures. Si vous mangez dans le trouble, la colère ou d'autres états négatifs, vous imprégnez les aliments de poisons produits par de tels états, et ces poisons vont se diffuser dans tout votre organisme. L'inverse aussi est vrai : les aliments s'imprègnent des bonnes pensées et des bons sentiments que vous pouvez avoir en mangeant, et ils vous nourrissent de leur quintessence.
Il est normal d'être momentanément troublé et irrité par certains événements ; mais alors, même si c'est l'heure du repas, avant de manger attendez un peu d'avoir retrouvé la paix. S'il ne vous est pas possible d'attendre, si vos occupations vous obligent à manger juste à ce moment-là, faites au moins l'effort de vous concentrer sur la nourriture en l'imprégnant de votre respect et de votre reconnaissance : lorsqu'elle pénétrera en vous, les sentiments, dont elle deviendra le support, transformeront vos états négatifs. "

LES QUALITES ET LES VERTUS :

"Au travers des journaux, de la radio, de la télévision… combien de dégâts sont produits dans la vie sociale par cette tendance déplorable à toujours trouver quelque chose à critiquer chez les êtres ! Quel plaisir peut-on prendre à tellement fixer son attention sur ce qui est ridicule, stupide ou vicieux ? Quel intérêt y a-t-il à fouiller la vie intime des gens pour y découvrir des détails scabreux et les étaler ensuite sur la place publique ?
Le sage tâche d'avoir une autre attitude. Il n'est pas aveugle, il est même très lucide, il ne se laisse pas tromper, mais il considère que l'essentiel chez les êtres, c'est leurs qualités, leurs vertus. Alors, c'est sur ces qualités et ces vertus qu'il fixe son attention, et en faisant cela, il renforce le bien chez les autres et en lui-même."

QUALITES ET DEFAUTS :

"Même dans l'être humain apparemment le plus insignifiant se trouvent des qualités et des vertus qui attendent le moment de se manifester. C'est pourquoi, plutôt que de s'occuper des défauts de ses disciples, un Maître cherche à faire apparaître toutes leurs potentialités divines. C'est de cette façon que je travaille sur vous, et c'est de cette façon aussi que vous devez travailler en nourrissant des pensées sacrées les uns pour les autres. En nourrissant ces pensées sacrées, vous cessez de vous arrêter sur des détails qui ne sont pas tellement glorieux, pour vous concentrer sur le Principe divin dans les êtres. Vous faites alors un bon travail sur vous-même, et vous aidez aussi les autres. Tandis qu'en vous occupant de leurs défauts, c'est d'abord à vous que vous faites du mal parce que c'est comme si vous vous nourrissiez de saletés, et vous empêchez aussi les autres d'avancer .
Combien de gens s'imaginent qu'ils vont aider les autres à se corriger en soulignant leurs défauts ! Pas du tout, au contraire, on ne peut aider les autres qu'en portant son attention sur leur nature divine."

LES DEFAUTS DES AUTRES :

"Il ne faut pas croire que ce sont nécessairement les gens de bien qui soulignent la malhonnêteté, l'injustice et la méchanceté chez les autres. Au contraire, ce sont souvent ceux qui ont ces défauts qui les voient partout : ils sont toujours critiques et soupçonneux, parce qu'ils jugent le monde entier à travers eux. Et inversement, ceux qui possèdent de grandes qualités morales ne remarquent pas tellement les défauts de leur entourage, car ils voient les autres à travers les qualités qu'ils possèdent, eux.
Chaque être humain ne peut voir qu'à travers ses propres yeux, et c'est lui qui façonne ses yeux par ses pensées et ses sentiments. Si vous rencontrez des gens qui ne vous parlent que des défauts des autres, sachez que, d'une façon ou d'une autre, c'est d'abord sur eux-mêmes qu'ils vous font des révélations. S'ils possédaient la noblesse, la bonté, l'honnêteté et surtout l'amour, ils trouveraient aussi chez les autres toutes ces bonnes qualités."

NE PAS RESSASSER SES ERREURS :

" Il est naturel de regretter les fautes que l'on a commises, mais il ne faut pas s'y appesantir et se frapper continuellement la poitrine en pensant qu'on va attirer ainsi la miséricorde divine. Non, en réalité, par cette attitude on ne fait que recréer dans l'astral des clichés, des laideurs, des misères, toujours les mêmes, et on les nourrit.
Vous avez commis des erreurs et vous les regrettez ? Très bien, mais ne les ressassez pas. Une fois que vous avez compris en quoi vous avez mal agi et pourquoi, rappelez à votre mémoire les moments lumineux que vous avez certainement connus aussi, ces moments où vous vous êtes senti un enfant de Dieu, léger, heureux, rempli d'amour pour le monde entier. Vous rétablissez ainsi dans votre âme des conditions pour que les entités qui avaient participé à ces états de joie et de lumière reviennent vous visiter, et vous recevez à nouveau des forces et des bénédictions. "

S'AMELIORER :

" Les qualités sont préférables aux défauts, et les vertus sont préférables aux vices, tout le monde sera d'accord sur ce point. Pourtant, la vérité, c'est que les qualités et les vertus n'ont pas en soi de valeur absolue. Beaucoup de gens possèdent de grandes qualités, mais que font-ils avec elles ? Rien, ou pas grand-chose. Tandis que d'autres qui ont de graves défauts et qui en sont conscients, souffrent et veulent s'améliorer ; alors, en travaillant chaque jour sur eux-mêmes, ils deviennent des êtres magnifiques, capables d'accomplir de grandes choses. S'ils n'avaient pas ces défauts, ils ne feraient peut-être aucun effort, ils se laisseraient vivre.
Il faut donc essayer de voir plus loin et de ne pas juger les êtres sur ce qu'ils sont pour le moment. C'est ainsi que fait le Ciel. Le Ciel ne s'intéresse pas à ce que nous sommes, il ne considère que ce que nous cherchons à réaliser avec ce que nous avons… et avec ce qui nous manque ! La seule chose qui lui importe, c'est le travail auquel nous nous attelons pour mettre nos défauts comme nos qualités au service d'un haut idéal. "

COLPORTER LE NEGATIF :

" Combien de dégâts sont produits chaque jour par cette tendance déplorable à toujours trouver quelque chose de négatif à colporter sur les uns ou les autres ! Et les journaux, la radio, la télévision ne font qu'amplifier cette tendance. Quel plaisir peut-on prendre à tellement fixer son attention sur ce qui est ridicule, stupide ou vicieux ? Quel intérêt y a-t-il à fouiller la vie intime des gens pour y découvrir des détails scabreux et les étaler ensuite pour amuser la foule ? Ça n'a l'air de rien, mais cette tendance qui ne cesse de s'amplifier, finit par miner une société, car elle déteint sur l'ensemble de la population. C'est à qui remarquera des détails qu'il va grossir ou déformer, en choisissant pour les colporter les mots les plus cruels. Dans chaque être humain on peut découvrir quelque chose de répréhensible, de ridicule, il n'y a rien là d'original, mais pourquoi s'appesantir tellement là-dessus ? La société ne s'en portera pas mieux.
Le sage tâche d'avoir une autre attitude. Il n'est pas aveugle, il est même très lucide, et il est capable lui aussi de critiquer, de se moquer, mais il considère que le plus important chez les êtres, c'est leurs qualités et leurs vertus. Alors, c'est sur ces qualités et ces vertus qu'il fixe son attention, et par cette attitude il renforce le bien en eux et en lui-même. Il fait là un travail constructif. "

JUGER LES AUTRES :

" Avant d'émettre une critique sur quelqu'un, commencez par porter un regard lucide sur vous-même. Pourquoi ? Parce qu'on n'a le droit de critiquer une faiblesse chez les autres que si on a réussi à la vaincre en soi. Chaque fois que vous portez un jugement négatif sur quelqu'un, vous êtes vous-même jugé. Par qui ? Par votre conscience, votre tribunal intérieur. Une voix s'élève en vous pour vous demander : " Et toi qui te prononces ainsi, es-tu si sûr que d'une manière ou d'une autre tu n'as pas ce même défaut ?… À cette faiblesse dont tu es déjà toi-même coupable, pourquoi dois-tu encore ajouter le manque d'indulgence, le manque d'amour ? Tu ne sens pas que dans ton cœur, dans ton âme, tu es en train de perdre quelque chose de précieux ? " Voilà la punition infligée à celui qui juge les autres alors qu'il n'en a pas le droit : des lumières le quittent. Et si certains disent qu'ils n'ont jamais entendu cette voix, c'est qu'ils ont tout fait pour devenir sourds à ses remarques et à ses conseils. Qu'ils soient plus attentifs et ils l'entendront. "

L'ENERGIE DE LA PAROLE :

" Pour minimiser l'importance de certains propos, on dit souvent que ce sont des " paroles en l'air ". En l'air ou non, de toute façon les paroles ne sont que de l'air, mais elles possèdent un terrible pouvoir de destruction. Matériellement, dans le plan de la réalisation, l'être humain est limité : combien de choses qu'il voudrait réaliser sont hors de sa portée ! Tandis qu'avec la parole il parvient à des résultats qu'il lui est impossible d'obtenir par tout autre moyen.
Il n'est pas si facile de ruiner quelqu'un, de briser sa carrière, de l'éliminer, lui et sa famille ; et en admettant même que ce soit réalisable, on s'expose à être poursuivi et condamné. Tandis qu'on peut facilement jeter certaines paroles à droite et à gauche, faire des sous-entendus, des insinuations ! Et là, le plus souvent, on est à l'abri. C'est pourquoi on a pu dire que la parole est l'arme des faibles. Combien de tragédies ont eu pour cause quelques mots lancés consciemment à un moment où on savait qu'en circulant de bouche à oreille ils produiraient d'énormes dégâts ! Mais vous, n'oubliez jamais que la parole qui a été donnée à l'homme est une énergie divine, et cette énergie, vous devez vous efforcer de ne l'utiliser que dans un but divin. "

SE METTRE A LA PLACE DES AUTRES :

" Les humains sont tellement accaparés par leurs intérêts et leurs soucis personnels qu'ils n'entrent pas spontanément dans la situation des gens de leur entourage ou de ceux qu'ils sont amenés à rencontrer. C'est de là que proviennent tant d'erreurs de jugement, tant d'injustices, de cruautés. Essayez donc d'être plus attentif. Au moment où vous allez vous prononcer au sujet d'une personne, demandez-vous ce que vous savez de sa situation. Avant de la critiquer, de l'accuser, pour quelques minutes au moins faites l'effort de vous mettre à sa place : à ce moment-là, vous vous rendrez peut-être compte que, si vous étiez dans sa situation, vous vous conduiriez dix fois plus mal qu'elle.
Vous ne trouvez pas que ce sujet mérite réflexion ? Faites surtout cet exercice avec les personnes que vous avez du mal à supporter et que vous êtes toujours prêt à condamner. Peu à peu leur comportement vous semblera plus compréhensible, vous commencerez à éprouver de l'intérêt pour elles, et même, peut-être, une certaine sympathie. Vous acquerrez ainsi des qualités de discernement, de patience, de générosité dont ils bénéficieront certainement, et vous aussi en premier. "

LES CONSEQUENCES DES PAROLES :

" Vous entendez proférer des accusations contre quelqu'un… Évitez de les colporter, surtout si vous n'êtes pas sûr que ces accusations soient fondées. Car aucune parole ne reste sans conséquences. Si vous rapportez des critiques mensongères, sachez que d'une façon ou d'une autre vous éveillez quelque chose de négatif chez celui qui en est l'objet, chez celui qui vous écoute, et en vous aussi. Eh oui, cela va très loin, cette affaire-là ! Et j'ajouterai même que si vous êtes obligé de signaler que telle personne a mal agi, tâchez, par mesure pédagogique, de finir votre conversation en mentionnant une de ses qualités… elle doit bien en avoir au moins une !
Mentionner les défauts des gens n'a jamais servi à les corriger. Donc, quand vous critiquez quelqu'un sans indiquer qu'il a tout de même certaines qualités, vous ajoutez du mal au mal : ce n'est pas une attitude constructive. Si vous voulez agir comme un être conscient, éclairé, lorsque vous aurez été obligé de prononcer des paroles négatives, tâchez de terminer avec quelque chose de positif - ne serait-ce qu'en mentionnant une seconde personne qui possède les qualités dont la première est privée. Oui, l'essentiel est de toujours terminer par une parole positive. "

AIDER LES AUTRES A S'AMELIORER :

" Que les humains soient imparfaits, c'est évident, mais l'attitude qui consiste à souligner sans cesse leurs défauts n'est pas du tout pédagogigue. La question est de savoir si on se contente d'exprimer la mauvaise humeur, l'exaspération qu'inspire leur conduite, ou si on souhaite les aider.
Si vous souhaitez réellement aider quelqu'un à changer de comportement, adressez-vous à ce qu'il y a de meilleur en lui, montrez-lui que vous voyez ses qualités (chacun en a au moins une) et faites appel à elles. Vous touchez son amour-propre, il essaie de ne pas vous décevoir, et ainsi vous l'encouragez à s'améliorer. Cette règle se vérifie particulièrement avec les enfants. On n'éduque pas un enfant en insistant sur ses défauts, en le traitant d'incapable, de paresseux, de menteur, de malhonnête. Sous le poids de ces accusations, il perd toute envie de faire des efforts : puisque vous vous êtes déjà formé sur lui une opinion définitive, pourquoi essaierait-il de changer ? Mais montrez-lui qu'il peut toujours mieux faire - car c'est la vérité - là oui, vous avez quelque chance de l'éduquer. "

UN DIRIGEANT QUI VOUS RESSEMBLE :

"Quand il s'agit de faire le bonheur d'un peuple, évidemment la responsabilité des dirigeants est grande. Mais le peuple aussi a quelque chose à faire pour attirer des dirigeants qui feront régner la justice, la prospérité, la paix. C'est la leçon contenue dans ce conte.
Il était une fois un royaume où n'arrivaient que des malheurs : famines, épidémies, émeutes…. Le roi, inquiet, ne sachant que faire pour remédier à ces calamités qui menaçaient aussi son pouvoir, fit venir un sage. Et le sage lui dit ceci : " Majesté, c'est toi qui es la cause de cette situation : tu vis dans la mollesse, la débauche, tu es souvent dur, injuste, cruel, et voilà pourquoi les catastrophes ne cessent de tomber sur ton peuple. " Ensuite le sage se présenta devant le peuple et lui dit : " Si vous souffrez, c'est que vous l'avez mérité. Est-ce que vous-mêmes vivez de manière raisonnable ? Est-ce que vous êtes honnêtes, justes, patients les uns avec les autres ? Non, et c'est pourquoi vous avez attiré un monarque qui vous ressemble. " Voilà comment les sages expliquent les choses. Quand un peuple entier décide de vivre dans la lumière, le Ciel lui envoie des dirigeants nobles et honnêtes qui ne lui apportent que des bénédictions. Mais si un peuple est gouverné par des gens incapables de prendre de bonnes décisions, il doit savoir qu'il en est lui-même le principal responsable."

AIDER SON PAYS :

" Même s'il y a parfois de quoi critiquer les dirigeants d'un pays et se moquer d'eux, ce n'est en tout cas pas la bonne méthode pour les rendre meilleurs et plus compétents. Au contraire, en les harcelant de pensées et de sentiments négatifs, non seulement on n'arrange rien, mais on crée dans l'invisible les conditions pour qu'ils commettent encore plus d'erreurs et prennent des décisions de moins en moins éclairées pour le pays.
Si vous voulez vraiment aider votre pays, au lieu de fulminer continuellement contre celui qui est à la tête ou de le ridiculiser, envoyez-lui de la lumière. Vous ne pouvez pas aider tout votre pays, car il est immense, mais il suffit d'aider seulement un homme, c'est plus facile ; et c'est lui qui fera du bien à tous parce que beaucoup de choses dépendent de lui. Un seul a été bien inspiré et tous en bénéficient. Les citoyens d'un pays doivent enfin prendre conscience des liens qui existent entre eux et leurs dirigeants. Il ne suffit pas d'exiger ceci, de réclamer cela, et de se révolter si on ne l'obtient pas, il faut apprendre à connaître les méthodes les plus efficaces pour obtenir ce que l'on souhaite sans compliquer les situations. "

SE VOIR DANS LES JEUNES COMME DANS UN MIROIR :

"On ne mesure pas assez combien les adolescents de notre époque sont victimes de la culture dans laquelle ils baignent, des films qu'ils voient, des livres et des journaux qu'ils lisent, des conversations, des discours et surtout de la musique qu'ils entendent. Ils sont formés, façonnés, imprégnés par des théories insensées et dangereuses d'écrivains, de penseurs, de cinéastes, de musiciens qui n'ont aucune conscience de leur responsabilité. Ces gens sont des adultes, et pourtant ils n'ont jamais réfléchi combien la parole, l'écriture, le son ou l'image sont puissants et peuvent troubler, déséquilibrer le public, et surtout la jeunesse qui est tellement plus vulnérable.
Si la jeunesse actuelle se révolte, ou si elle se laisse aller à toutes sortes d'excès et de pratiques dangereuses pour sa santé et son équilibre psychique, c'est la faute des adultes. Au lieu de réfléchir aux meilleures méthodes pour l'éduquer, la guider, ils déversent sur elle toutes leurs élucubrations. Et ensuite ils sont étonnés par son comportement. Ils n'ont pas à être étonnés. S'ils sont honnêtes, il leur reste une seule chose à faire : se voir dans les jeunes comme dans un miroir et se dire : " C'est nous qui avons fait de ces enfants ce qu'ils sont "… accepter la leçon, et corriger leur orientation."

LA CONSCIENCE DES ENFANTS :

" Sous prétexte que les très jeunes enfants ne seraient pas conscients de ce qui se passe autour d'eux, les parents sont négligents : ils leur donnent le spectacle de leurs mensonges, de leurs énervements, de leurs violences… Et ils s'imaginent ensuite qu'ils pourront les éduquer ! On a observé qu'un bébé peut tomber malade et manifester des troubles nerveux à cause des disputes de ses parents, et cela même s'il n'en a pas été directement le témoin. La raison en est que ces disputes créent autour de lui une atmosphère de désharmonie que l'enfant ressent, et d'autant plus qu'il est encore très lié à ses parents. Le bébé n'est pas conscient, mais c'est son corps éthérique qui reçoit les chocs.
On voit certains parents se conduire avec une telle insouciance qu'on ne peut pas s'empêcher de se demander s'ils aiment vraiment leurs enfants. Eux, évidemment, diront qu'ils les aiment. Mais s'ils les aimaient, ils changeraient d'attitude, ils feraient l'effort au moins de ne pas se laisser aller à certains comportements qui agissent très négativement. Tant qu'ils ne font pas cet effort, c'est qu'ils n'aiment pas vraiment leurs enfants. "

SAVOIR PARLER AUX ENFANTS :

"Les adultes prétendent aimer les enfants et se préoccuper de leur éducation, mais ils ne savent pas toujours comment se conduire avec eux ; et en particulier ils ne sont pas assez attentifs à la façon dont ils leur parlent. Combien de parents et d'éducateurs ne cessent de les traiter d'incapables, d'imbéciles, etc., et les enfants, suggestionnés, hypnotisés, deviennent au bout de quelque temps réellement stupides et incapables.
Il faut savoir que la parole est puissante, agissante, et ce que les adultes disent aux enfants peut avoir une très mauvaise influence sur eux, les bloquer, les effrayer. Pour les rendre obéissants ou les faire tenir tranquilles, faut-il vraiment les menacer du loup, du gendarme, du diable ou je ne sais quoi ? Toute leur vie, ensuite, ces enfants risquent de se sentir menacés, en danger, et c'est là l'origine de certaines névroses chez les adultes. Il y a beaucoup de choses que les adultes doivent corriger dans leur attitude à l'égard des enfants, sinon ce qu'ils appellent éducation ne sera en réalité qu'une démolition."

LA VOIE SPIRITUELLE :

" Vous avez peut-être des parents, des amis, qui ne sont pas d'accord avec la voie spirituelle que vous avez décidé de suivre. C'est à vous de trouver comment vous conduire avec eux. Ne vous isolez pas, ne coupez pas les relations et ne renoncez pas non plus à leur parler ; essayez seulement de leur faire comprendre pourquoi vous avez choisi cette voie. Il n'est pas nécessaire de leur faire la morale ou de longs discours ; tâchez de vous montrer impeccable et, de temps en temps, dans la conversation ou à propos d'un événement, glissez quelques mots qui leur révéleront ce que votre nouvelle orientation vous a permis d'apprendre, de comprendre. Même s'ils protestent ou font semblant de ne pas entendre, la pensée que vous aurez formulée finira par laisser une empreinte bénéfique en eux.
Prenez ce conseil au sérieux, sinon, savez-vous ce qui risque de se produire ? Ces êtres quitteront un jour la terre, mais leur âme reste vivante, et alors ils continueront à vouloir vous détourner de votre idéal, ils chercheront à s'insinuer en vous en présentant leurs arguments. Et là peut-être vont-ils réussir à vous inspirer des doutes : vous croirez que ces doutes viennent de vous et vous finirez par capituler. "

LE SOUTIEN DES ENTITES LUMINEUSES :

" Est-ce qu'il vous arrive parfois de prendre conscience que vous êtes soutenu par des entités bienveillantes du monde invisible ?… Car si vous pouvez continuer à respirer, à manger, à marcher, à travailler, à dormir même, c'est qu'à chaque moment de la journée vous recevez un soutien ; vous êtes non seulement porté, aidé, mais aussi inspiré pour devenir créateur de votre vie.
Et de votre côté, vous aussi, vous soutenez certaines créatures dans le monde. Vous ne les connaissez pas, et au moment où elles reçoivent votre aide, elles ne savent pas d'où elle leur vient, mais c'est une réalité. Chaque être vivant émet des ondes, et lorsque vous nourrissez en vous des pensées lumineuses, des sentiments chaleureux, lorsque vous priez ou méditez, vous émettez des ondes bénéfiques, et ces ondes partent apporter une aide et un soulagement à des créatures qui sont dans la peine. Comment ne pas trouver là aussi un sens à votre vie et des raisons toujours nouvelles de vous réjouir ? Pensez-y. Quel encouragement pour vous de sentir que vous êtes soutenu par des milliers d'entités lumineuses, et que vous aussi vous pouvez soutenir d'autres créatures ! "

LE BIEN ET LE MAL :

" En considérant le bien et le mal comme des adversaires irréductibles, l'être humain est sans cesse tiraillé entre les deux, il ne sait pas comment retrouver cette unité qui fait de lui un être fort et maître de toutes les situations. Vous direz : " Mais nous n'y pouvons rien, la réalité est là : nous sommes pris entre les forces du bien et celles du mal… "
Tant que vous serez sur la terre, vous aurez ce problème à résoudre, et pour le résoudre voici une méthode parmi d'autres : apprenez à répondre aux entités ténébreuses qui veulent vous prendre dans leurs filets. Mais ne leur répondez jamais par la violence, car cela ne fait que les renforcer. Quand vous les sentez approcher sous forme de tentations, de mauvaises pensées, de mauvais sentiments, ne vous dressez pas contre elles. Dites-leur que vous êtes enchanté de leur venue, et pour les accueillir apportez la lumière, allumez toutes vos lampes intérieures : immédiatement ces visiteurs s'enfuiront, parce qu'ils sont laids, mal vêtus et ne veulent pas être vus ! Oui, seule la lumière en vous peut être une réponse aux esprits du mal. Vous ne les affrontez pas, vous apportez seulement la lumière. Et c'est grâce à la lumière que vous avancerez chaque jour de plus en plus sur le chemin de l'unité intérieure. "

LA JOIE DE FAIRE LE BIEN :

" Celui qui a apporté d'une façon ou d'une autre de l'aide aux autres trouve juste de recevoir quelque chose en retour. C'est juste, oui, mais l'amour, l'amour véritable qui pousse à donner sans rien attendre, cet amour est au-dessus de la justice.
Le sentiment de ce qui est juste habite déjà assez naturellement dans l'homme ; même des malfaiteurs peuvent avoir d'une certaine façon le sens de la justice, même les animaux. Et combien de crimes sont commis pour rétablir soi-disant la justice ! Si on ne peut pas nier que la justice soit une vertu, l'amour est une vertu plus grande encore. Vous avez manifesté votre générosité et, au nom de la justice, vous pensez qu'on vous doit quelque chose, au moins un remerciement. Mais si vous vous obstinez à attendre ce qui peut ne pas arriver - il y a des gens qui ne pensent même pas à dire merci - vous éprouvez une déception, un mécontentement. Et à cause de quoi ruminez-vous maintenant ces sentiments négatifs ? À cause du bien que vous avez fait ! Est-ce que c'est intelligent ?… La joie que vous avez éprouvée en faisant le bien, pourquoi ne pas chercher par tous les moyens à la conserver ? "

LE FEU SACRE :

"Vous vous demandez comment alimenter le feu sacré en vous : jetez-lui chaque jour des morceaux de votre nature inférieure. Oui, car c'est la nature inférieure, la personnalité, qui est prédestinée à alimenter le feu de l'esprit. Cessez donc de vous plaindre de ce que vous n'arrivez pas à vous débarrasser de votre nature inférieure, car sans elle non seulement vous ne pourriez pas subsister sur la terre, mais vous n'auriez pas d'éléments pour alimenter votre esprit.
Il existe une loi magique d'après laquelle, si vous voulez obtenir des résultats dans le plan divin, vous devez sacrifier quelque chose de votre personnalité. Et si vous allez trouver un Initié, un Mage, un grand Maître pour lui demander, par exemple, la guérison pour vous-même, pour un membre de votre famille, pour un ami, ou le succès de certaines entreprises, il vous expliquera que cela n'est possible que si vous renoncez à certaines faiblesses. Le renoncement aux satisfactions inférieures est comme un feu qui libère des énergies, et ces énergies vont alimenter la réalisation de tout ce que vous désirez de bon pour vous-même et pour les autres."

L'AMOUR DES MAITRES SPIRITUELS :

" Celui qui a appris à travailler avec sa pensée, avec son amour, est capable de créer des courants de forces dans les plans subtils : il se projette dans l'espace et pénètre de sa quintessence toutes les créatures vivantes, jusqu'aux étoiles… L'amour donne le don d'ubiquité, il permet de s'adresser à des milliers d'âmes à la fois et d'exister en elles. C'est son amour qui fait d'un Maître spirituel un être collectif. Dans le plan physique il est limité, mais par son amour il existe partout dans l'univers, jusque sur les autres planètes, et il est aidé dans son travail par des milliers d'esprits qui l'accompagnent.
Quand quelqu'un parle à la radio, comment se fait-il que dans des milliers de villes de par le monde, on puisse entendre sa voix ? Comment cette voix s'est-elle multipliée ? Parce que dans leurs maisons les gens ont installé des récepteurs. C'est ainsi que dans l'invisible, un Maître spirituel peut s'adresser à des milliers d'âmes, mais à condition qu'elles aient d'abord installé en elles " un poste récepteur. "

L'AME DE L'HOMME :

"L'âme de l'homme est une infime partie de l'Âme universelle, et elle se sent si limitée, si à l'étroit dans le corps physique que son plus grand désir est de se déployer dans l'espace pour se fondre en elle. Aussi est-ce une erreur de croire, comme on le fait généralement, que l'âme tient tout entière dans l'homme. En réalité, non, seule une toute petite parcelle de son âme se trouve en lui ; la presque totalité reste extérieure à lui et mène une vie indépendante dans l'océan cosmique.
Il est important d'avoir des notions justes sur la nature de l'âme et de ses activités. Donc, sachez que ce principe spirituel qu'on appelle l'âme n'est pas enfermé dans le corps physique ; l'âme s'étend bien au-delà du corps physique, et tout en continuant à l'animer, elle voyage pour visiter les régions de l'espace les plus lointaines et les entités qui les peuplent. Notre âme dépasse de beaucoup ce que nous pouvons nous imaginer d'elle : cette partie de l'Âme universelle qui est en nous tend sans arrêt vers l'espace, vers l'immensité, vers l'infini."

LES EXERCICES D'AVANCEMENT SPIRITUEL :

"Prenez l'habitude de vous analyser afin de vous rendre compte des empêchements, des écrans que vous vous fabriquez inconsciemment. Si, par exemple, vous ne voyez dans les exercices nécessaires à votre avancement spirituel que des obligations pénibles, ils ne vous apporteront rien, car vous n'y mettrez pas votre âme. Soyez conscients de ce qui, en vous, s'oppose à tout ce qui pourrait vous aider.
À chaque moment de la journée, vous avez l'occasion de faire des exercices qui vous libéreront. Ne considérez pas ces exercices comme des corvées, mais comme des moyens de vous sauver. Peu à peu, une vie nouvelle coulera qui harmonisera et rétablira toutes choses en vous. Cessez de dresser vous-même des barrages sur votre propre route en considérant comme ennuyeux, lourds et inutiles les exercices que je vous indique et que nous faisons ici. Faites-les avec amour, avec joie, et bientôt vous ne pourrez plus vous en passer."

NOS ENNEMIS PEUVENT NOUS INSTRUIRE :

" La vie est une école dans laquelle on nous a envoyés, et dans cette école nous ignorons en fait qui sont les professeurs et qui sont les élèves. Des enfants, des mendiants peuvent nous instruire, mais aussi nos ennemis. Oui, même et surtout nos ennemis, car c'est eux qui nous obligent à faire le plus d'efforts.
Quelquefois, il serait assez facile de répondre aux calomnies, aux attaques, mais toutes les manières de répondre ne sont pas bonnes. Celui qui riposte court toujours le danger de s'abaisser au niveau de ceux qui s'en prennent à lui, et à ce moment-là il se salit avec eux. Il ne lui est pas interdit de riposter, mais à condition d'être capable de se maintenir très haut, de ne pas rejoindre ses adversaires dans la mesquinerie, la méchanceté ; car alors, même si en apparence il remporte la victoire, en réalité il perd aussi beaucoup. De quelle intelligence, de quelle force de caractère il doit faire preuve pour résister sans employer les mêmes armes que ses adversaires ! "

AVANT DE DORMIR :

"Toute manifestation (événement, acte, sentiment, désir, pensée) ne peut exister isolément, sans lien avec un autre phénomène. Chaque manifestation a une cause et produit des conséquences plus ou moins importantes et plus ou moins lointaines. C'est ce que vous pouvez observer chaque jour dans votre existence quotidienne. Supposons que vous ayez passé une bonne journée. Mais voici qu'au moment où vous allez vous coucher, il se produit un incident qui vous inspire tristesse et découragement : le lendemain, au réveil, vous constatez que tout ce que vous aviez vécu de bon au cours de la journée précédente s'est effacé, pour laisser la place à ce que vous avez vécu au moment de vous endormir, et c'est cette impression pénible qui est restée.
Vous direz : " Mais comment se fait-il que ce moment désagréable ait été capable d'effacer toute une journée passée dans l'harmonie et la paix ? " Eh bien, justement, c'est que rien ne reste sans conséquence, et un malaise éprouvé en fin de journée se fera ressentir jusqu'au lendemain si vous ne faites rien pour le neutraliser. Alors, attention, surveillez bien dans quel état vous êtes au moment où vous allez vous endormir."

SE PREPARER AU SOMMEIL :

"C'est la nuit, pendant le sommeil, que vous avez de bonnes conditions pour vous instruire dans le monde invisible. Et même si vous ne gardez aucun souvenir précis de ce que vous avez appris, vous pouvez sentir parfois que des éléments nouveaux se sont ajoutés à votre compréhension des choses.
Chaque jour est une nouvelle existence. Chaque matin vous naissez au monde et chaque soir vous quittez le monde ; il est important pour vous de bien vivre ce dernier moment de votre journée car il prépare les conditions pour le jour suivant. Quelle que soit la journée que vous venez de passer, au moment de vous endormir efforcez-vous de chasser tout ce qui peut obscurcir votre conscience. Appelez les meilleures pensées et les meilleurs sentiments afin qu'ils vous accompagnent dans ce voyage sacré que vous allez faire dans l'autre monde. Le lendemain vous entrerez dans la nouvelle journée avec des sensations de lumière, de paix et de joie."

S'INSTRUIRE PENDANT LE SOMMEIL :

"Pour combien de gens encore, dormir est uniquement considéré comme une fonction physiologique ! Ils sont fatigués et ils s'endorment. Exactement comme ils mangent parce qu'ils ont faim, sans prendre conscience que le sommeil, comme la nutrition et toutes les autres fonctions physiologiques, peut être vécu à un niveau plus élevé que le plan physique. Vous le vérifierez si, au moment de vous endormir, vous prenez l'habitude de vous préparer en disant : " Seigneur, pendant mon sommeil, je veux m'instruire. Accepte-moi dans ton école de l'amour, de la sagesse et de la vérité, afin que j'apprenne à donner un sens de plus en plus riche à mon existence. "
Le lendemain, au réveil, ouvrez les yeux consciemment et pendant quelques minutes, commencez par analyser votre état intérieur, les pensées et les sentiments qui vous viennent. Vous découvrirez que vous avez reçu une solution à un problème, des clartés sur une question qui vous préoccupe. Ne vous levez pas sans avoir fait cet examen."

MESSAGES DE L'AME DURANT LE SOMMEIL :

" Chaque matin, au réveil, pensez à regarder dans votre boîte aux lettres intérieure pour découvrir les messages qui y ont été déposés pendant votre sommeil. Pendant le sommeil, en effet, l'âme se dégage du corps ; elle part dans le monde invisible où elle voit et apprend beaucoup de choses. Lorsqu'elle revient, ce savoir s'imprime dans le cerveau du dormeur qui, au réveil, conserve le souvenir d'avoir fait certaines expériences, reçu certains avertissements ou conseils lui indiquant la conduite à tenir pendant cette nouvelle journée, et même au-delà.
Quelques-uns parmi vous diront peut-être : " Mais pourquoi cela ne m'arrive pas à moi ? Je ne me souviens de rien. " C'est parce que votre cerveau n'est pas encore assez bien organisé pour recevoir les empreintes, les images, les révélations que l'âme rapporte de ses voyages dans le monde invisible. Vous devez l'y préparer par une vie harmonieuse. Ainsi, peu à peu, vous arriverez à connaître les expériences que votre âme aura faites pendant le sommeil. "

SE CONCENTRER SUR LA LUMIERE :

" Vous assistez le matin au lever du soleil : une sphère lumineuse émerge lentement de l'obscurité et son éclat finit par remplir tout l'espace. Plongez-vous dans cette lumière comme dans un océan de vie qui vibre, qui palpite… Peu à peu vous sentirez que vous nagez en elle, que vous vous fondez en elle, que vous la respirez, que vous la buvez. Laissez-vous absorber par cette clarté jusqu'à ce que vos soucis et vos chagrins finissent par se dissoudre en elle.
Quand vous aurez appris à vous fondre dans la lumière, elle vous accompagnera partout. C'est pourquoi aussi, chaque jour, plusieurs fois par jour, dès que vous avez quelques minutes, concentrez-vous sur la lumière. Imaginez que l'univers entier et toutes les créatures qui le peuplent baignent dans la lumière. Et lorsqu'il vous arrive de ressentir cette sorte de fatigue et de découragement qui menace de vous enlever la foi, l'espérance, l'amour, pensez à faire ce travail avec la lumière, c'est lui qui redonnera du sens à votre vie. "

LES 7 COULEURS DES RAYONS :

"Les couleurs sont le résultat de la décomposition de la lumière par un prisme. C'est pourquoi, si vous voulez avoir une idée de ce que sont les couleurs véritables, prenez un prisme et orientez-le suivant la position du soleil.
Les couleurs agissent sur le cerveau et, par l'intermédiaire du cerveau, sur le corps tout entier. Alors, vous pouvez choisir une couleur et vous concentrer sur elle. Cherchez à la visualiser, puis imaginez que vous vous plongez en elle, que vous êtes traversé par elle… Du rouge au violet et du violet au rouge, on peut agir sur tous les centres, sur toutes les parties du corps, et il n'y a donc pas un seul organe qui ne soit pas touché par les sept rayons.
Si vous prenez l'habitude de vous concentrer sur les couleurs les plus pures, de vous imprégner de ces couleurs, vous sentirez un jour que vous entrez dans l'harmonie cosmique, que vous touchez les hiérarchies célestes, et chacune vous donnera ses vertus. Les exercices avec les couleurs et les vertus qui leur correspondent sont une clé de la vie spirituelle."

VOUS VOUS SENTEZ FAIBLE ? :

"Vous vous sentez faible, sans désir de quoi que ce soit… Ne restez pas sans rien faire. Pensez qu'à tout moment vous pouvez aller puiser des énergies dans le réservoir cosmique. Mais évidemment, le moment le plus favorable est le matin, au lever du soleil.
En regardant le soleil, concentrez-vous sur toutes les cellules de votre corps, jusqu'à ce qu'elles vibrent à l'unisson avec l'esprit solaire. Peu à peu vous sentirez que, là, non seulement l'énergie mais aussi le vrai savoir vous est donné, un savoir qui vous gardera toujours vivant. Une fois que vous aurez commencé à communiquer cette vibration puissante à vos cellules, ne vous laissez plus aller à la stagnation, efforcez-vous de maintenir le mouvement."

REMERCIER CHAQUE JOUR :

"Chaque matin, au réveil, est-ce que vous êtes tout de suite conscient que vous êtes privilégié ? Vous avez des bras, des jambes, des mains, une bouche, des oreilles, des yeux… Supposez qu'un matin en vous réveillant vous constatiez que vous ne pouvez plus voir, ni entendre, ni remuer un membre… Ça peut arriver (et il peut aussi arriver de ne pas se réveiller du tout !)… Mais chaque matin vous vous réveillez avec toutes vos facultés, et vous n'en avez même pas conscience, vous n'êtes pas reconnaissant. Vous avez des trésors, vous avez des possibilités extraordinaires, et parce qu'il vous manque quelques sous ou que vous n'avez pas remporté les succès que vous espériez, vous êtes toujours là à vous plaindre, à vous révolter et à vous rendre malheureux. Réfléchissez un peu et vous allez mesurer cette ingratitude, ce manque d'intelligence.
Apprenez à remercier chaque jour. Dès le matin, quand vous vous réveillez et que vous constatez que vous êtes là, intact, avec toutes vos facultés, prêt à commencer une nouvelle journée, remerciez, et vous vous sentirez bienheureux…"

RETROUVER SON UNITE INTERIEURE :

" La vie quotidienne n'est qu'une suite de préoccupations et d'activités multiples dans lesquelles vous êtes obligé de vous éparpiller et c'est pourquoi, à la fin de la journée, vous ne savez plus très bien parfois où vous en êtes. Mais il y a un remède à cela : où que vous soyez, plusieurs fois par jour, habituez-vous à vous arrêter quelques instants pour vous recueillir et reprendre ainsi contact avec votre véritable Moi. Que vous vous trouviez chez vous, au travail, ou même dans la rue, pensez à faire cet exercice.
Vous direz : " Comment ? Dans la rue ? Méditer dans la rue ? " Non, je ne dis pas que vous devez méditer dans la rue, mais vous pouvez très bien vous arrêter quelques secondes devant la vitrine d'un magasin, et là, sans être nécessairement concentré, tendu, fixé sur quelque chose, vous fermez les yeux quelques secondes sans penser à rien. C'est à ce moment-là que l'âme et l'esprit ajustent les courants, vous retrouvez votre unité intérieure, et vous vous sentez apaisé, renforcé. Exercez-vous et vous comprendrez combien cette pratique, insignifiante en apparence, peut vous aider. "

LA VIE EST UNE ECOLE :

" Qui parmi vous n'a pas entendu dire que la vie est une école ?… Si vous aviez vraiment compris ce que cela signifie, devant chaque nouvelle difficulté vous accepteriez d'avoir là de nouveaux exercices à faire, et vous diriez : " Ah ! Voilà encore une occasion de progresser ! " Et après avoir surmonté cette difficulté, vous vous réjouiriez comme l'étudiant qui a été reçu à un examen.
Un sage ne peut pas rester indifférent aux plaintes de ceux qui viennent lui confier leurs déceptions et leurs souffrances. Mais il est obligé de constater que leur mal vient tout d'abord de leur ignorance de cette vérité première : nous sommes tous venus sur la terre pour étudier, nous exercer. La plupart sont persuadés qu'ils ne sont là que pour connaître la facilité, le confort, les richesses, l'amour des autres, comme si cela leur était naturellement dû. Eh non, tout cela n'est pas dans les projets de l'Intelligence cosmique. L'Intelligence cosmique veut que les humains soient heureux, mais elle a fait les choses de telle sorte qu'ils ne trouveront le bonheur qu'en développant leur nature supérieure. Or, la nature supérieure ne se développe pas dans le confort et la facilité. "

ILLUMINER SON AURA :

" L'être humain, comme la terre, est entouré d'une atmosphère que la tradition initiatique appelle l'aura, et c'est à travers l'aura qu'il communique avec les courants de forces qui circulent dans l'espace. Ces courants sont lumineux ou ténébreux, bénéfiques ou maléfiques, et c'est l'aura qui, d'après sa réceptivité, sa pureté, sa puissance, les attire ou les repousse. Même s'il est entouré de mauvais courants, celui qui a une aura puissante et pure, est protégé, car avant de l'atteindre, ils rencontrent son aura qui, agissant comme une douane à la frontière, ne les laisse pas pénétrer.
Des exercices de concentration sur les couleurs du prisme peuvent vous aider à former votre aura ; mais vous n'obtiendrez vraiment des résultats que si vous accompagnez ces exercices d'un travail sur les vertus. C'est ainsi que par l'amour vous la vivifiez, par la sagesse vous l'illuminez, par la maîtrise vous la renforcez, par la pureté vous la rendez limpide et claire. Les entités célestes sont sensibles à l'aura d'un saint, d'un Maître spirituel, et du plus loin qu'elles l'aperçoivent, elles accourent vers lui. Même les humains cherchent à l'approcher, car ils sentent là une présence qui les éclaire, les nourrit, les apaise, les réconforte. "

SAVOIR RESPIRER :

" Savoir respirer contribue beaucoup à l'harmonie et à l'équilibre intérieurs, mais pour cela il y a quelques règles à connaître. D'abord, il vaut mieux en général ne pas respirer par la bouche, mais seulement par le nez. Ensuite, inspirer l'air très lentement et le garder dans les poumons le plus longtemps possible. L'expiration, elle, peut être rapide et forte. Si, par exemple, vous éprouvez un malaise, comme si vous étiez envahi par des présences obscures, faites cet exercice : inspirez de l'air lentement, puis chassez-le d'un seul coup en pensant que vous expulsez aussi les présences qui créent ces troubles en vous.
Et quand vous avez la sensation d'être enfin libéré de ces intrus, inspirez en appelant en vous des présences bénéfiques. Imaginez que votre cœur se remplit d'une lumière dorée, qu'il devient un soleil d'où jaillissent des rayons. Comment les esprits angéliques ne se sentiraient-ils pas attirés par une telle demeure ? "

LA PUISSANCE DU SOURIRE :

" Est-ce que vous avez déjà expérimenté la puissance du sourire ? Vous éprouvez une déception, vous rencontrez une difficulté, un désagrément, quelqu'un vous a vexé, etc. Au lieu de vous laisser aller à l'irritation ou au découragement, essayez d'utiliser la méthode du sourire. Vous direz : " La méthode du sourire ? Qu'est-ce que c'est ? Sourire aux autres ? " Non, pas nécessairement. Même si vous êtes seul, essayez de sourire, comme ça, pour vous montrer que vous êtes au-dessus de tous les petits inconvénients de la vie. Pensez qu'au plus profond de vous, vous êtes invulnérable, immortel, éternel, et en passant devant une glace, donnez-vous un sourire… D'abord il sera peut-être un peu tordu, mais qu'importe !... ce sera déjà le commencement de quelque chose. Du moment que vous avez décidé de vous mettre dans de bonnes dispositions en prenant de la distance vis-à-vis des événements, vous arriverez plus facilement à surmonter vos contrariétés. "

LA RECONCILIATION :

" Un jour, vous quitterez la terre, et il est important qu'au moment de partir vous vous sentiez en harmonie avec toutes les créatures. S'il y en a certaines avec lesquelles vous êtes en conflit, ne laissez pas cette situation se prolonger, cherchez à vous réconcilier aussi avec elles, sinon cela s'inscrira en vous comme une dette à payer. Et n'attendez pas le dernier moment.
Vous direz qu'il y a des personnes que vous ne pourrez jamais revoir, et d'autres qui n'accepteront jamais de faire la paix avec vous. Admettons… Mais par la pensée vous pouvez rechercher ces personnes et, dans votre cœur, dans votre âme, vous réconcilier avec elles. Même si à l'approche de la mort vous n'êtes plus tellement capable de faire quoi que ce soit, vous avez encore la possibilité d'éprouver des sentiments d'amour, de bienveillance à l'égard de toute la création, des êtres qui vous entourent, de ceux que vous avez connus. Celui qui aime est maître de la mort. "

PRETER ATTENTION AUX SIGNES EXTERIEURS DE SYMPATHIE :

" Se donner une accolade, une poignée de mains, s'embrasser ou toute autre manifestation de sympathie et d'amitié quand on se rencontre, nécessite qu'on y prête une attention spéciale. Sinon, c'est inutile, et pas seulement inutile, mais nuisible. Car toute forme de négligence dans les relations humaines a sur le psychisme des uns et des autres des effets négatifs.
Manifester à quelqu'un des signes extérieurs de considération, d'affection, sans y mettre sa pensée, son cœur, mais simplement parce qu'il faut satisfaire aux convenances, cela enlève quelque chose à celui qui les donne comme à celui qui les reçoit. Ce quelque chose est bien sûr impondérable, mais l'essentiel pour notre joie, pour notre épanouissement est toujours impondérable. C'est pourquoi un regard, une seconde de silence, un sourire où l'âme s'exprime, peuvent apporter bien davantage qu'une manifestation plus concrète ou même des cadeaux. "

LE PARFUM DE LA VIE PSYCHIQUE:

"Vous avez mis un mouchoir dans une boîte parfumée : quand vous le ressortirez quelque temps après, il sera lui aussi parfumé. Eh bien, sachez qu'il en est de même avec votre vie psychique : elle s'imprègne des émanations de tous les sujets dans lesquels vous avez l'habitude de vous plonger, et si ce sont des sujets nauséabonds, ne soyez pas étonné que ces mêmes émanations se dégagent un jour de vous. Ne prenez pas ce que je vous dis là à la légère, ce sont des lois qu'il faut connaître et savoir appliquer.
Faites donc attention aux livres que vous lisez, aux films et aux spectacles que vous regardez, aux conversations auxquelles vous participez, car rien de tout cela ne reste sans conséquences. Faites l'effort de vous intéresser à des sujets profonds, éducatifs ; même si pour le moment ils dépassent votre compréhension, un jour vous comprendrez. Il existe en vous un être omniscient qui, au fur et à mesure, vous éclairera sur ce que pour le moment vous ne pouvez pas encore comprendre."

LES CREATURES DE LA FORET :

"Vous entrez dans une forêt : tâchez de prendre conscience qu'une multitude de créatures sont là qui vont et viennent, occupées à différentes activités, et qu'elles vous voient. Essayez de vous mettre en relation avec elles, et même adressez-leur la parole pour leur montrer que vous appréciez leur travail.
Approchez-vous d'un arbre, par exemple, et dites-lui : " Que tu es beau ! Que tu es puissant, résistant, solide ! Ah ! si je pouvais avoir moi aussi ta résistance, ta solidité ! Je te charge de dire à tous les autres arbres de la forêt qu'ils sont magnifiques, que je les aime ; salue chacun de ma part, transmets-leur mon baiser. " Vous embrassez l'arbre, et alors, les entités qui l'habitent vont transmettre votre amour à toute la forêt. Ainsi, pendant que vous continuez à vous promener, les autres entités qui ont reçu votre message sortent des arbres pour vous regarder ; elles sont émerveillées, elles dansent sur votre passage. Et quand vous retournez chez vous, vous êtes heureux, vous sentez que vous avez goûté quelque chose de la vraie vie."

L'AMOUR DE LA FORET :

" Lorsque vous entrez dans une forêt, souvenez-vous qu'une multitude de créatures sont là qui vont et viennent, occupées à différentes activités, et qu'elles vous voient. Essayez de vous mettre en relation avec elles, et même adressez-leur la parole pour leur montrer que vous appréciez leur travail.
Approchez-vous d'un chêne, d'un sapin… appuyez votre main sur son tronc et dites-lui : " Que tu es beau ! Que tu es fort ! Donne-moi un peu de ta solidité et de ta résistance… Et je te charge aussi d'un message pour tous les autres arbres de la forêt. Dis-leur qu'ils sont magnifiques et que je les aime. Salue chacun de ma part, transmets-leur mon baiser ", et vous embrassez l'arbre. Les entités qui l'habitent vont alors s'empresser de transmettre votre amour à toute la forêt et tandis que vous continuez à vous promener, les autres entités qui ont reçu votre message sortent des arbres pour vous saluer, elles dansent sur votre passage. Quand vous retournerez chez vous, vous serez heureux, comme si vous aviez rencontré des amis. "

CAPTER L'ENERGIE DES ARBRES :

" Un arbre est un réservoir d'énergies qui viennent de la terre et du soleil. Et ces énergies qui, depuis les racines jusqu'à l'extrémité de ses branches, ne cessent de circuler à travers lui, il est possible de les capter. Vous êtes dans un jardin ou dans la forêt. Choisissez un arbre, le plus grand, le plus beau, et adossez-vous à lui en plaçant votre main gauche dans votre dos, la paume appuyée contre son tronc, et la paume de votre main droite sur votre plexus solaire. Puis, concentrez-vous en demandant à l'arbre de vous donner de sa force… Vous recevez cette force par la main gauche et, par la main droite, vous la déversez dans votre plexus solaire. C'est une sorte de transfusion d'énergies, comme si l'arbre vous donnait de sa sève. Et quand vous vous sentez rechargé, remerciez-le.
Vous vous demandez comment un arbre peut vraiment vous aider… Il vous aidera si vous le considérez comme un être vivant, intelligent, et si vous l'aimez. Grâce à cette compréhension, à cet amour, vous établissez avec lui une relation harmonieuse, et peu à peu vous sentez que cette relation vous régénère et vous apporte la joie. "

L'EXPLOITATION DES ANIMAUX :

"Comment la plupart des humains considèrent-ils les animaux et comment se conduisent-ils envers eux ? La façon dont ils exploitent certaines espèces est vraiment ignoble. Pour avoir leur chair, leur fourrure, leur cuir, leurs cornes ou quelque autre partie de leur corps, ils ne reculent devant aucune cruauté.
Mais cette cruauté envers les animaux, les humains sont condamnés à la payer très cher. En apparence les guerres n'ont que des causes politiques, économiques, etc. En réalité, elles sont aussi la conséquence de tous ces massacres d'animaux dont les humains se rendent coupables. La loi de justice, qui est implacable, les oblige à payer, de leur propre sang, celui qu'ils ont fait couler en tuant les animaux. Combien de millions de litres de sang répandus sur la terre crient vengeance vers le Ciel ! Et la vaporisation de ce sang attire une multitude de larves et d'entités inférieures du monde astral qui empoisonnent l'atmosphère de la terre et entretiennent les conflits. Les humains veulent la paix, soi-disant, mais tant qu'ils continueront à massacrer les animaux, ils auront la guerre. Voilà une vérité qu'on ne connaît pas et qu'on n'acceptera peut-être pas. Mais qu'on ne l'accepte pas ne changera rien : les humains seront traités comme ils auront traité les animaux."

LE REGARD DES ANIMAUX :

" Même si nous ne leur prêtons pas tellement attention, les animaux font partie de notre vie et certains mènent à côté de nous une existence dont nous aurions beaucoup à apprendre. Vous parlez à un animal et il fait semblant de ne pas vous comprendre ; en réalité, il peut très bien comprendre, mais quand ça lui plaît. Nous ne savons pas ce qui se passe dans la tête des animaux, mais peut-être savent-ils mieux que nous ce qui se passe dans la nôtre. Nous ne les comprenons pas, ils sont comme des énigmes posées devant nous, mais eux nous comprennent, ou plus exactement, ils nous sentent.
Par moments, en essayant de capter le regard de certains animaux, nous avons l'impression qu'ils nous cachent quelque chose. Pourquoi cette impression ? Parce qu'en réalité il arrive qu'ils soient habités par des entités astrales qui nous observent à travers leurs yeux. Oui, d'autres créatures vivantes, intelligentes, peuvent nous regarder par les yeux d'un chien, d'un chat ou d'un cheval… C'est ce qui nous donne parfois cette sensation étrange qu'ils sont plus qu'un simple animal. Dans leurs yeux, c'est le regard de ces entités que nous rencontrons. "

L'ARGENT :

"On raconte qu'une vieille femme craignait tellement les voleurs qu'elle avait décidé de mettre une certaine somme d'argent de côté en prévision d'une visite : cela lui éviterait certainement d'être maltraitée. Évidemment, un voleur finit par arriver et la femme lui dit : " Ah ! te voilà ! je t'attendais. J'ai préparé quelque chose pour toi… " Stupéfait d'être si bien reçu, le voleur, on s'en doute, repartit très content. Quant à elle, elle ne savait pas qu'en attendant un voleur, elle l'avait attiré.
Peu de gens, pensez-vous, ont l'idée bizarre de mettre de l'argent de côté en prévision des voleurs ; oui, sans doute, mais beaucoup en revanche font des économies en prévision des mauvais jours. Et cela revient au même, car ils appellent les mauvais jours. C'est magique : ils font une sorte de magie noire inconsciente. Ne dites donc jamais que vous économisez en prévision des mauvais jours, parce que vous les attirez. Économisez plutôt en prévision des bons jours. Ainsi, au moment où la princesse se présentera, vous aurez de l'argent pour vous marier avec elle. Évidemment, la princesse, c'est symbolique. La princesse qui vient, ce sont les occasions heureuses qui peuvent se présenter dans la vie. Il est utile d'avoir de l'argent pour bénéficier de ces occasions."

MOYENS MATERIELS :

"Même si vous êtes matériellement un peu démuni, vous devez tout de même pouvoir arriver à vous réjouir et à glorifier le Seigneur en disant : " Ô Seigneur Dieu, comme Tu es bon et sage ! Tu m'as préservé. Si j'avais des usines, des banques, quels soucis et que de temps perdu ! Tandis que maintenant, avec juste le nécessaire, je suis libre, j'ai toutes les possibilités de penser à Toi, de me rapprocher de Toi. "
Regardez tous ces chefs, ces présidents, ces directeurs d'entreprises continuellement harcelés, continuellement à courir, à s'inquiéter de l'état de leurs affaires, avec les conséquences que cela entraîne sur leur système nerveux. Tandis que vous, sans propriétés, sans actions en Bourse, sans coffre-fort en banque, avec seulement ce qu'il vous faut pour vivre, quelle liberté ! Pour une fois, essayez de comprendre pourquoi il est préférable pour votre équilibre, votre paix, votre développement intérieur de devoir vivre sans grands moyens matériels, et remerciez la Providence de vous avoir donné ces conditions."

MAITRISER L'INSTINCT :

"Celui qui ne sait pas maîtriser sa colère ignore que c'est là une force qui vient de beaucoup plus loin et qui veut s'introduire en lui. Il croit même, au moins pour un moment, que ce courant puissant lui communique quelque chose de sa puissance. Mais c'est une illusion, car ce qui est puissant, c'est le courant, et non celui qu'il traverse. Aussi, après son passage, le pauvre malheureux se retrouve tellement faible que tout tremble en lui : les mâchoires, les jambes, les mains.
Le disciple d'une École initiatique a compris qu'en maîtrisant la colère qu'il sent monter en lui, et en cherchant à la transformer, il acquiert la véritable puissance. Et il en est de même avec l'énergie sexuelle : on se renforce considérablement en la dominant. Voilà pourquoi les Initiés, qui ont appris à maîtriser l'instinct d'agressivité ainsi que l'instinct sexuel, possèdent tellement d'énergies pour penser, pour parler, afin d'éclairer les êtres."

LA FORCE SEXUELLE :

"N'essayez pas de lutter contre la force sexuelle, car non seulement vous n'arriverez pas à la vaincre, mais c'est elle qui va vous terrasser. Le seul moyen de la maîtriser est de vous trouver un allié, un associé très puissant vers lequel vous orientez cette force et à qui vous la consacrez. C'est lui qui, grâce à son savoir alchimique, parviendra à la transformer en lumière, en beauté, en santé.
Et qui est cet associé ? Un haut idéal, une idée sublime avec laquelle vous vivez, que vous chérissez, que vous nourrissez. C'est cette idée qui est seule capable de transformer cette énergie, pas vous. Oui, si au moment où vous ressentez une impulsion sexuelle, vous vous concentrez sur votre idéal, cette énergie remonte vers le cerveau pour l'alimenter ; quelques minutes après, vous remportez la victoire, et non seulement vous êtes libéré, mais vous vous sentez renforcé, inspiré. Prenez cette habitude de faire converger toutes vos énergies vers un idéal divin, et au lieu de vous terrasser, ce sont elles qui vous serviront et qui contribueront à la réalisation de votre idéal."

LE REFOULEMENT SEXUEL :

" La religion et la société ont fixé des règles de morale sexuelle sans se demander si les humains seraient capables de les appliquer. Et c'est pourquoi beaucoup parmi eux, qui ont voulu obéir à ces règles, n'y sont arrivés qu'au prix de grandes souffrances et de troubles psychiques auxquels la psychanalyse a donné le nom de refoulement. Or, le refoulement ne peut pas être une solution au problème de la sexualité. Il est dangereux de refuser à la force sexuelle son issue naturelle si l'on n'a pas un mobile puissant, des aspirations, un idéal supérieur capable de faire un travail dans les plans de l'âme et de l'esprit pour canaliser et transformer cette force.
La continence est un renoncement, bien sûr ; cependant ce renoncement ne doit pas être une privation, mais une transposition sur un plan supérieur. Il ne faut pas se priver, il ne faut pas renoncer, mais seulement monter plus haut. Voilà ce que les hommes et les femmes ont besoin qu'on leur explique quand on leur parle de la maîtrise de la force sexuelle. "

LA JOIE :

"La vraie joie est une disposition de l'âme qui, par-delà les difficultés, les obstacles et les chagrins, ressent la vie comme un don de Dieu pour lequel elle ne peut éprouver que de la reconnaissance et le besoin de remercier.
Si vous voulez recevoir souvent les visites de la joie, cultivez en vous ce sentiment de gratitude envers le Créateur, mais aussi envers la nature et envers les êtres humains. Ainsi, alors même que vous n'aurez aucune raison de vous réjouir, ce sentiment que vous vous serez habitué à entretenir viendra vous prendre par surprise. Comme des amis qui arrivent quelquefois à l'improviste vous faire une visite à laquelle vous ne vous attendiez pas."

S'OUVRIR A L'AMOUR ET A LA JOIE :

" N'attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu'ils vous apportent l'amour, qu'ils vous apportent la joie : c'est vous d'abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l'amour et de la joie. Pour recevoir, il faut commencer par donner. Certains diront qu'ils sont trop accablés par le chagrin et la tristesse pour pouvoir donner quoi que ce soit. Non, ce n'est pas un bon argument et cette attitude ne sert qu'à entretenir ces états. Qu'ils divorcent tout de suite d'avec ce chagrin et cette tristesse ! Aujourd'hui même, qu'ils leur écrivent une lettre : " Chère tristesse, chagrin chéri, j'ai décidé de vous abandonner. - Comment cela ? diront-ils, nous étions si bien ensemble ! " Et vous répondrez : " Oui, vous, peut-être, mais pas moi, alors je vous quitte. " Et que, dès maintenant, votre regard traduise cette séparation.
Vous possédez tellement de trésors enfouis, pourquoi faut-il qu'il n'en transparaisse rien à l'extérieur ? Laissez donc de côté toutes les raisons d'être triste et cherchez celles que vous avez d'être gai. Par la gaieté on donne, et par le chagrin on prend. Dites-vous bien que si certains jours vous ne pouvez plus rire, c'est que vous vous écartez de la voie juste. "

LA CHEMISE DE L'HOMME HEUREUX :

" Est-ce que vous connaissez l'histoire de la chemise de l'homme heureux ?… Il était une fois un roi qui se mourait de mélancolie dans son grand palais. Il avait pourtant une femme et des enfants qui le chérissaient, des amis, des serviteurs et d'immenses richesses, mais rien ne pouvait l'arracher à son mal. On réunit les sages de la cour et l'un d'eux dit : " Je sais ce qui peut sauver notre roi. Envoyons des messagers dans tout le royaume à la recherche d'un homme heureux, vraiment heureux, et qu'ils ramènent sa chemise, quand notre roi la mettra, il guérira. "
La recherche d'un homme heureux, vraiment heureux, se révéla longue et difficile. Enfin, on en trouvera un… mais voilà, il n'avait pas de chemise ! "

LE BONHEUR :

" Quelqu'un dit : " Je suis heureux, parce que… " Eh bien, le seul fait de donner une cause à son bonheur prouve qu'il ne possède pas le bonheur véritable. Car le véritable bonheur est un bonheur sans cause. Oui, vous êtes heureux et vous ne savez pas pourquoi. Vous trouvez qu'il est merveilleux de vivre, de respirer, de manger, de parler… Rien ne vous est arrivé, ni succès, ni cadeaux, ni héritage, ni un nouvel amour… Ce qui vous rend heureux, c'est… car il y a quand même une raison, cette sensation que quelque chose venu d'en haut s'ajoute à tout ce que vous faites, un élément spirituel qui ne dépend même pas de vous. Comme de l'eau qui descend du ciel et qui vous traverse.
Pour la majorité des humains le bonheur est lié à des possessions : des maisons, de l'argent, des décorations, la gloire… ou bien un mari, une femme, des enfants. Non, le vrai bonheur ne dépend d'aucun objet, d'aucune possession, d'aucun être ; il vient d'en haut et vous êtes étonné de découvrir en vous-même, sans arrêt, cet état de conscience supérieur. Vous vous réjouissez et vous ne savez même pas pourquoi. Voilà le vrai bonheur. "

CONSCIENCE :

"Quel que soit le monde auquel elles appartiennent : minéral, végétal, animal, humain, toutes les créatures possèdent une conscience, mais suivant leur degré d'évolution, cette conscience est plus ou moins éloignée de leur corps. C'est chez les minéraux qu'elle est la plus éloignée, c'est pourquoi ils sont dans un état de complète inertie. La conscience des plantes se trouve au centre de la terre ; donc pour leur parler, pour qu'elles nous comprennent et qu'elles agissent, c'est là que nous devons essayer de les toucher. Les animaux non plus n'ont pas de conscience individuelle, mais une conscience collective en dehors d'eux, et chaque espèce possède une âme-groupe qui la dirige. S'ils ont par exemple des périodes pour la procréation, pour la ponte, pour les migrations, pour la mue, etc., c'est parce qu'ils obéissent à une âme-groupe en dehors d'eux et dont ils dépendent.
Quant à l'homme, il est le seul à posséder une conscience individuelle, c'est pourquoi il est un être pensant et libre."

LA MEDECINE :

"Une médecine qui se limite à intervenir sur l'organe malade ne repose pas sur de bons principes. La médecine, la vraie, doit toucher l'être tout entier ; quand on s'efforce de régénérer l'être dans sa totalité, c'est chaque organe, chaque point du corps qui bénéficie de cette régénération. La médecine de l'avenir ne s'occupera plus de guérir un organe seulement : elle apprendra aux humains à rétablir leur être entier, à le purifier, à le mettre en harmonie avec l'univers. Alors, ce ne seront plus seulement les malaises déclarés qui disparaîtront, mais aussi d'autres troubles encore cachés qui attendaient l'occasion de se manifester.
Pour le moment on prescrit des médicaments pour tel organe, on opère tel autre, mais l'être humain continue à être mal portant, parce qu'on n'a pas de lui une vision totale. Dans l'avenir, on apprendra à travailler de telle sorte que le moindre malaise sera l'occasion d'agir sur l'ensemble de l'organisme."

LA MEFIANCE :

"Quels sont les gens les plus méfiants ? Ceux qui sont malhonnêtes, rusés, méchants. Ils ne peuvent pas croire qu'il existe des êtres honnêtes, sincères et bons. Ils jugent les autres à travers eux-mêmes, et c'est pourquoi ils sont toujours soupçonneux. Quant à ceux qui sont nobles et désintéressés, il leur est difficile de voir la méchanceté, la trahison, la perfidie car, eux aussi, ils voient les autres à travers les qualités qu'ils possèdent.
L'être humain ne peut voir qu'à travers ses propres yeux, et c'est lui qui façonne ses yeux par ses pensées, ses sentiments, ses désirs, ses tendances. Quand vous rencontrez des gens qui ne vous parlent que des défauts des autres, sachez que c'est surtout d'eux-mêmes qu'ils vous parlent ; car s'ils possédaient la noblesse, la bonté, l'honnêteté, et l'amour surtout, ils trouveraient toutes ces bonnes qualités chez les autres aussi."

L'AUTORITE DE L'HOMME SUR LA FEMME :

"Pendant des siècles, des millénaires, l'homme a usé de son autorité sur la femme, il l'a contrainte, dominée… Mais maintenant on voit la situation en train de s'inverser ; la femme se redresse, elle n'accepte plus d'être soumise à l'homme, elle veut avoir les mêmes droits que lui, et dans certains cas elle est même prête à prendre sa place. C'est normal, c'est la loi de compensation.
L'homme est allé trop loin, et au lieu d'être un modèle d'honnêteté, de bonté, de justice pour mériter l'estime et l'admiration de la femme, il a abusé de son pouvoir, de sa supériorité physique sur elle, il s'est accordé tous les droits et à la femme il n'a imposé que des devoirs. Comment pouvait-il espérer que cette situation durerait éternellement ? Et pourtant, la vérité, c'est que la femme a naturellement besoin d'admirer l'homme, de reconnaître son autorité, sa force. Mais s'il ne fait rien pour les mériter, comment peut-elle conserver cette estime et cette admiration ?"

LE SUICIDE :

"Se supprimer n'est pas la meilleure façon d'échapper aux épreuves, aux souffrances. Car en réalité, c'est encore bien pire après. Personne n'a le droit de décider soi-même de sa mort, c'est une désertion qu'on devra payer par d'autres souffrances. Il n'y a pas de place en haut pour celui qui a voulu s'en aller, on ne le reçoit pas : il doit errer dans les régions inférieures du plan astral autant de temps qu'il lui restait à vivre sur la terre.
L'attitude de celui qui décide de mettre fin à ses jours révèle chez lui de grands défauts. D'abord, il est ignorant, car il ne voit pas la raison des épreuves qu'il doit subir. Ensuite, il est orgueilleux, puisqu'il pense savoir mieux que le Ciel les conditions qu'il méritait. Enfin, il est faible, car il ne supporte pas les difficultés. Donc voilà : l'ignorance, l'orgueil et la faiblesse. Et le Ciel est mécontent parce qu'il a abandonné son poste. Le Ciel ne peut pas estimer celui qui prend la décision de se supprimer, car il se place au-dessus des Seigneurs de toutes les destinées, et il a ensuite à subir de grandes souffrances."

S'AIMER SOI-MEME :

"Qui ne connaît pas ce commandement donné par Jésus : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même " ? Même si on considère qu'il est difficile à mettre en pratique, on croit généralement qu'il est facile à comprendre. Mais je vous demande : comment les gens s'aiment-ils eux-mêmes ? Ils font des excès de toutes sortes, maltraitent leur estomac, leurs poumons, leur cœur, leur cerveau… Si on demandait à tous ces organes ce qu'ils pensent de l'amour des humains, ils vous diraient leurs souffrances et leur mécontentement.
L'être humain oublie trop souvent que son corps physique représente toute une population, des millions de cellules avec des fonctions bien définies : on y trouve des soldats, des médecins, des ministres, des architectes, des évêques, des pharmaciens… exactement comme dans la société. Et l'homme qui est le roi de ce peuple ne se soucie pas beaucoup de lui ; c'est pourquoi ses cellules se plaignent sans cesse de ce roi injuste, ignorant, paresseux, qui les nourrit mal et les laisse sans lumière, sans chaleur, sans air pur. Alors, quel amour peut-il avoir pour les autres quand il s'aime si mal lui-même ?"

LA CLAIRVOYANCE :

"Vous pouvez trouver beaucoup de livres qui vous enseignent des méthodes pour devenir clairvoyant : regarder dans une boule de cristal ou un miroir magique, utiliser certaines plantes, se faire hypnotiser, etc. Mais ces méthodes sont souvent dangereuses, surtout si vous cherchez à développer la clairvoyance avant d'avoir travaillé sur la pureté. Oh, bien sûr, on peut devenir clairvoyant sans s'être purifié ; développer la clairvoyance n'est pas tellement difficile. Seulement, si vous n'êtes pas pur, ce n'est pas le monde divin que vous verrez, mais les entités ténébreuses qui rôdent autour des humains ; vous verrez la méchanceté, la trahison, le mensonge ; vous verrez les catastrophes qui se préparent. Autrement dit, vous ne pourrez voir que des réalités qui correspondent au niveau que vous avez vous-même atteint, ou à peine davantage.
Jésus disait : " Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu. " La meilleure méthode pour obtenir la vraie clairvoyance, la vision du monde divin, c'est de travailler sur la pureté et l'amour spirituel."

LA MEDIUMNITE :

" Il existe des personnes douées de facultés médiumniques : elles captent dans l'invisible des messages, des images, des courants de forces. Beaucoup leur envient ce don, sans se douter combien il comporte de risques si ces personnes se contentent de transmettre ce qu'elles ont reçu sans se poser de questions sur la nature de ce qu'elles ont ainsi capté. Ces messages sont-ils véridiques ou non ? Viennent-ils du monde de la lumière ou de celui des ténèbres ?… Voilà les questions qu'il y aurait à se poser.
Celui qui possède des facultés médiumniques doit, plus que tout autre, faire un véritable travail de la pensée. C'est à cette seule condition que ces facultés dites extrasensorielles seront utiles pour lui-même et pour les autres. Jusque-là il ne sera rien de plus qu'une sorte de tuyau qui laisse passer indifféremment de l'eau propre ou de l'eau sale. Mais le jour où il deviendra un médium conscient, il sera comme la branche d'un arbre qui sait transformer la sève qu'elle reçoit pour former des feuilles, des fleurs et des fruits. "

L'AUTOMNE :

"Chaque année, le 22 septembre, le soleil entre dans le signe de la Balance, ouvrant ainsi une période nouvelle. C'est l'automne, l'époque des fruits mûrs que l'on cueille ou que l'on ramasse ; et les grains sont triés pour être mangés, ou bien conservés pour être semés plus tard, afin que le cycle recommence. Mais ce travail de séparation, de triage qui se fait dans la nature, ne concerne pas uniquement la végétation : il concerne aussi l'être humain. Car l'automne est le moment de cette séparation dont parle Hermès Trismégiste dans la Table d'émeraude : " Tu sépareras le subtil de l'épais avec une grande industrie. " Tu sépareras le subtil de l'épais, cela veut dire le spirituel du matériel. C'est pourquoi l'Initié, qui participe avec son esprit à ce travail de toute la nature, sait que le moment est venu de laisser mourir la matière obscure qui reste encore en lui, afin de libérer la vie véritable.
Et de même que le fruit se sépare de l'arbre, que le noyau ou la graine se sépare du fruit, l'âme un jour se séparera du corps. Le corps est l'enveloppe de l'âme, et l'âme est la graine qui sera semée en haut, dans le Ciel. Le jour où le fruit de l'homme est mûr, il ne doit pas retomber en terre comme la graine d'une plante, mais s'envoler vers le Ciel."

RENCONTRER L'AME SOEUR :

" Même après plusieurs échecs et déceptions, combien d'hommes et de femmes s'obstinent à croire que ce n'est pas leur compréhension de l'amour qui est défectueuse, mais seulement qu'ils n'ont pas encore rencontré la personne qu'il leur faut… l'être idéal… l'âme sœur. Comme si le bonheur dépendait d'une rencontre que l'on fait par miracle ou par hasard ! Et voilà que ce n'est pas ainsi que les choses se passent. Sachez donc que l'âme sœur ne se présente pas comme un homme ou une femme que vous allez subitement rencontrer et pour qui vous aurez le coup de foudre. La rencontre avec l'âme sœur est d'abord un processus psychique par lequel la partie supérieure de votre être attire sa partie complémentaire. Vous devez avoir longtemps travaillé sur vous-même pour être digne d'attirer votre moitié divine, mais lorsque vous avez enfin établi le lien, vous sentez qu'elle est là, car elle habite en vous.
Vous voulez vraiment rencontrer votre âme sœur ? Ne partez pas à sa recherche, mais concentrez-vous sur la lumière : elle viendra d'elle-même, attirée par cette lueur qu'elle verra briller en vous. Vous ne savez pas où est votre âme sœur, mais elle, elle sait où vous êtes. Qu'il vous suffise de l'attendre intérieurement : elle viendra. "

LA MONOTONIE :

" Certaines personnes présentent toujours le même visage figé, inexpressif… Comment ne se rendent-elles pas compte à quel point il est désagréable pour les autres d'avoir sous les yeux quelqu'un chez qui on ne sent jamais rien de nouveau, de vivant, d'animé ? Quel ennui ! Souvent, c'est même une cause de séparation dans les couples. À force de voir chez l'autre les mêmes mimiques, les mêmes gestes, les mêmes attitudes et d'entendre les mêmes paroles, les mêmes réflexions banales sur les mêmes sujets, l'un des deux ne le supporte plus et s'en va. Celui qui ne sait pas se renouveler ne doit pas s'étonner si, à la fin, l'autre, fatigué de cette monotonie, part se distraire ailleurs. Et c'est la même chose avec les amis : quel plaisir peut-on trouver à fréquenter des gens dont on peut prévoir d'avance quelle tête ils feront et de quoi ils vont parler ?
Il y a déjà suffisamment de monotonie dans l'existence quotidienne. Pour la rendre plus supportable il faut penser à y mettre un peu de nouveauté, de diversité, de poésie. Alors attention, si vous vous présentez toujours de la même façon, en racontant les mêmes choses, les autres se fatigueront et se détourneront de vous. Sachez vous renouveler et tous vous aimeront, parce qu'il émanera de vous quelque chose d'expressif, de vivant, de jaillissant qui leur fera du bien. "

LE RAYONNEMENT DE LA VIE SPIRITUELLE :

" Tant qu'ils sont jeunes et bien portants, les humains ne pensent jamais à ce principe de désagrégation qui travaille insidieusement en eux et qui finira un jour par triompher. Ils ont tendance à croire que le monde leur appartient et que l'avenir ne cessera jamais de s'ouvrir devant eux. Quelle frustration quand ils commencent à sentir que le monde physique est en train de leur échapper ! Et voilà que, dans cette lutte sans merci qui s'est engagée en eux entre le principe de vie et le principe de mort, certains veulent retenir la vie par tous les moyens : ils jettent dans la bataille toutes les ressources qu'ils devraient utiliser pour s'intérioriser, s'approfondir, et ils perdent tout.
Nous ne sommes pas venus sur la terre pour y rester éternellement jeunes et en bonne santé, mais pour y faire un apprentissage, acquérir une expérience. Le sage est celui qui est conscient de la courbe du chemin et s'efforce de tout utiliser. Dans le monde spirituel, l'ascension est ininterrompue. Ici-bas, quoi qu'on fasse, on verra peu à peu son front et ses joues se rider, ses cheveux blanchir, ses dents tomber, etc. Mais il faut comprendre que cela n'a pas grande importance si, derrière les cheveux blancs et les rides, se manifeste le rayonnement de la vie spirituelle. "

LE GOUT DES CHOSES :

" Au fur et à mesure des années, la plupart des humains perdent le goût des choses : ils respirent, ils mangent, ils boivent, ils marchent, ils voient, ils entendent, sans que leur conscience ait tellement de part à ces activités : on dirait que leurs sens se sont émoussés. Mais voilà qu'il arrive à quelqu'un de tomber gravement malade, que se passe-t-il ? Pendant des mois il est obligé de vivre dans l'immobilité et l'isolement d'une chambre où il mène une existence végétative. Puis, enfin, un jour il entre en convalescence, et là, soudain, la nourriture, l'air lui semblent délectables. Et quelle joie de pouvoir à nouveau marcher librement, de sortir contempler le ciel, le soleil et toute la nature au printemps, d'écouter le vent et le chant des oiseaux !
Voilà le bon côté de certaines maladies. Mais est-il raisonnable d'attendre d'avoir un accident ou de tomber gravement malade pour retrouver le goût des choses ? "