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silence |
LA VOIE DU
SILENCE
BRUIT ET SILENCE :
Plus on
est évolué, plus on a besoin de silence. Etre bruyant
n'est donc pas un bon signe. Combien de gens font du bruit pour qu'on
les remarque ! Ils parlent fort, rient, entrent sans précaution
dans une salle quand tout le monde est déjà installé,
claquent les portes, heurtent ou bousculent des objets afin seulement
d'attirer l'attention. Faire du bruit est pour eux une façon
de s'affirmer, de montrer qu'ils sont là. Eh bien, il faut qu'ils
sachent que les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit :
alors là, on remarque immédiatement leur présence
! Oui, combien de gens sont comme des tonneaux vides : ils vont partout
en faisant un tapage assourdissant qui révèle leur insuffisance,
leur médiocrité.
Plus l'homme
devient adulte, plus il comprend que le bruit est un inconvénient
pour le travail, alors qu'au contraire le silence est un facteur d'inspiration
et il le recherche pour donner à son cur, à son
âme, à son esprit la possibilité de se manifester
par la méditation, la prière, la création philosophique
ou artistique. Mais beaucoup de gens n'aiment pas le silence, ils ont
du mal à le supporter ; ils sont comme les enfants qui ne se
sentent bien qu'au milieu de l'animation et du bruit, ce qui prouve
qu'ils doivent encore beaucoup travailler pour avoir une véritable
vie intérieure. Même le silence de la nature les inquiète
et quand ils se rencontrent, ils se dépêchent de parler,
de parler comme si le silence les gênait : ils le ressentent comme
un vide qu'ils doivent combler par des paroles et des gestes. Et c'est
normal, le silence physique les oblige à prendre conscience de
leurs dissonances et de leurs désordres intérieurs, c'est
pourquoi ils en ont tellement peur : ce silence peut même les
rendre fous. N'ayant plus rien d'extérieur à eux pour
se distraire et s'étourdir, ils ne peuvent plus échapper
à leurs démons intérieurs.
LA REALISATION DU SILENCE INTERIEUR :
Dans le
plan physique, il est facile d'obtenir le silence, il suffit de fermer
la porte, les fenêtres ou de se boucher les oreilles. Mais nous
ne parlons pas ici du silence extérieur. Bien sûr il est
nécessaire, indispensable, dans la mesure où il donne
les conditions pour réaliser l'autre silence, le silence intérieur,
celui des pensées et des sentiments, ce qui est beaucoup plus
difficile. Parce que c'est là surtout, dans le for intérieur,
qu'il y a du bruit, des discussions, du remue-ménage, des explosions.
Pour le
moment, le silence que vous avez réussi à obtenir n'est
en réalité pas tellement silencieux. Combien de fois vous
en avez fait vous-même l'expérience ! Vous fermez les yeux
et tous vos problèmes, vos préoccupations, vos animosités
remontent à la surface. Dans ce " silence " soi-disant,
vous continuez à vous chamailler avec votre femme, vous donnez
une fessée à vos enfants, vous réglez des comptes
avec votre voisin qui vous a vexé, vous réclamez une augmentation
à votre patron
et vous appelez quand même cela du
silence ! Eh bien non, c'est du tintamarre !
Il est
inutile d'aspirer à de grandes réalisations spirituelles
tant que vous ne parviendrez pas à interrompre le cours bruyant
et désordonné de vos pensées, de vos sentiments,
car c'est eux qui empêchent que s'établisse en vous le
vrai silence, celui qui répare, apaise, harmonise, rafraîchit
Donc, plusieurs
fois par jour, habituez-vous à rétablir le silence en
vous. Même si vous ne pouvez y consacrer qu'une ou deux minutes,
c'est bien, faites-le. Et dès que vous sentez un trouble, un
malaise, faites-le aussi, même dans la rue. Placez-vous devant
une vitrine comme si vous la regardiez, afin que personne ne se doute
de ce que vous êtes en train de faire ; fermez les yeux quelques
secondes en essayant de vous isoler par la pensée et de vous
lier au monde de l'harmonie et de la lumière. Ensuite, poursuivez
votre chemin
Ainsi vous neutraliserez tous les courants négatifs.
Mais si vous vous laissez démagnétiser et empoisonner,
cela prépare le terrain à tous les troubles physiques
et psychiques : lentement mais sûrement, vous perdez votre équilibre,
vos forces, ce qui est la meilleure façon de tomber malade.
UN EXERCICE : MANGER DANS LE SILENCE :
De plus
en plus, les gens se plaignent des rythmes de vie accélérés,
de l'air pollué, de la nourriture contaminée par des produits
toxiques, et c'est vrai qu'il y a de quoi se plaindre !
/
Ce n'est pas tellement ce que vous mangez qui est important, mais l'état
d'esprit dans lequel vous le mangez, la façon de considérer
la nourriture. Il
est donc particulièrement important d'accomplir cet acte que
nous répétons chaque jour, plusieurs fois par jour, dans
un état de paix et d'harmonie
/
Peu de gens restent dans le silence avant de manger. La plupart ne font
même pas une prière ; tout de suite ils se jettent sur
la nourriture, ils avalent en parlant, en se chamaillant, en bousculant
les couverts, et c'est pourquoi ils n'en retirent pas de grands bienfaits.
Ils n'absorbent que les éléments grossiers de la nourriture
; tous les éléments subtils, éthériques,
leur restent étrangers, inconnus.
En prenant
l'habitude de manger dans le silence, vous constaterez bientôt
de grands changements. Après le repas, vous vous sentirez rempli
d'énergie, tout simplement parce que vous aurez accepté
de contrôler vos gestes et de ne pas parler. Et votre pensée
aussi sera plus libre, car en réprimant votre désir de
parler, vous aurez su la renforcer.
Pour le moment, bien sûr, ce n'est pas encore au point, car même
en vous taisant, il vous arrive de manger dans la même attitude
intérieure que si vous ne cessiez de bavarder. Vous ruminez vos
soucis, vos rancunes, et ainsi vous ne faites pas un bon travail sur
vous-même. Le silence est une condition qui prépare le
terrain pour un travail, il n'est pas le travail lui-même. Le
travail véritable, c'est la concentration libre sur la bonté
infinie de Dieu qui a mis tant de bienfaits dans la nourriture.
Il faut
donc être très vigilant, d'autant plus que cette nourriture,
qui s'est imprégnée de la vie universelle, s'imprègne
aussi de nos paroles, de nos sentiments, de nos pensées. Celui
qui mange avec colère, en médisant sur les autres, en
pestant contre eux, ne sait pas qu'il est en train d'imprégner
les aliments de particules empoisonnées et qu'en les absorbant
il est en train de s'empoisonner lui-même. Et se taire ne suffit
pas non plus : si on doit manger en agitant des pensées et des
sentiments hostiles et malveillants à l'égard de son prochain,
le résultat sera tout aussi négatif.
Pour recevoir
de la nourriture des énergies plus subtiles que ne peut en extraire
le seul système digestif, il faut apprendre à manger dans
le silence, mais surtout à manger avec amour.
LES HABITANTS DU SILENCE :
Nous avons
besoin du silence et particulièrement du silence de la nature,
parce que c'est dans la nature que nous avons nos racines. Lorsqu'on
se trouve seul dans la forêt, dans la montagne, il arrive qu'on
se sente transporté dans un passé très lointain,
à l'époque où les humains vivaient en communion
avec les forces et les esprits de la nature. Et même alors, si
on entend soudain un chant d'oiseau, ou le bruit d'une cascade, on sent
que ces sonorités participent au silence. Elles ne le détruisent
pas, au contraire elles le soulignent. Car quelquefois on n'est pas
conscient du silence, on n'y fait pas attention. Il faut un bruit comme
le craquement d'une branche, le cri d'un oiseau ou la chute d'une pierre
pour éprouver soudain intensément la sensation du silence.
Beaucoup
de gens confondent silence et solitude, c'est pourquoi ils ont peur
du silence : ils ont peur d'être seuls. En réalité
le silence est un lieu habité
/
Malheureusement, le bruit de la vie civilisée qui finit peu à
peu par tout envahir et l'existence de plus en plus matérialiste
et ordinaire des humains, ont créé des conditions contraires
au séjour parmi eux des entités du monde invisible, et
elles s'enfuient loin des lieux qu'ils occupent.
L'HARMONIE, CONDITION DU SILENCE INTERIEUR :
Lorsque
vous vous laissez aller à la colère, à la jalousie,
à la cupidité, à la sensualité : vous produisez
un souffle, un courant qui trouble la disposition des atomes et des
électrons en vous, et c'est la perturbation de cette organisation
intérieure qui est à l'origine des maladies psychiques
ou même physiques et qui vous coupe du monde spirituel. C'est
pourquoi, lorsque vous éprouvez un trouble, un malaise, parlez
à vos cellules, dites-leur : " Allons, apaisez-vous, je
vous envoie des ondes d'harmonie et d'amour, soyez obéissantes,
reprenez votre travail. " Ne laissez jamais un état négatif
s'installer en vous, tâchez d'y remédier immédiatement.
Si vous
voulez être un bon violoniste capable de tirer des sons mélodieux
de ces différentes cordes que sont le cur, l'intellect,
l'âme et l'esprit, pensez chaque jour à introduire l'harmonie
en vous, à l'absorber, à la respirer. Quand elle aura
pénétré dans toutes les régions de votre
être et vous aura accordé comme un instrument, c'est l'esprit
divin lui-même qui viendra jouer sur vous.
LE SILENCE, CONDITION DE LA PENSEE :
Et oui,
vous dites que vous méditez, mais Dieu sait seulement si, quand
vous êtes resté dans le silence, vous avez su diriger vos
pensées vers les plans supérieurs !
Quels sont
les sujets, les images et les souvenirs sur lesquels vous vous êtes
attardé ? Toujours sur ce qui est terre à terre : comment
vous avez mangé et bu, comment vous vous êtes chamaillé
ou embrassé
A cause de tout ce tapage, vous n'êtes
pas encore parvenu à projeter au moins pour quelques minutes
votre pensée jusqu'aux régions de l'âme et de l'esprit.
Les bienfaits
du silence, voila ce qu'un instructeur peut nous apprendre de plus utile,
ainsi que les conditions qu'il nous donne pour notre évolution.
Il faut donc s'habituer, prendre plaisir à ces concentrations,
à ces méditations. Tout d'abord très peu de temps,
quelques minutes seulement, et ensuite, peu à peu, augmenter,
prolonger
jusqu'à parvenir à entrer véritablement
dans les régions célestes pour y faire un travail : toucher,
remuer, déplacer des matériaux et des courants dans l'univers
entier. Car la pensée qui nous permet de comprendre, nous permet
aussi d'agir, elle est quelque chose de plus qu'une simple faculté
ayant pour but la connaissance, elle est la clé de tout, c'est
la baguette magique, l'instrument de la toute-puissance. Donc, lorsque
vous avez réussi à dégager votre pensée
de tout ce qui est susceptible de l'entraver et que vous la tenez bien
sous votre contrôle, à ce moment-là vous pouvez
l'orienter dans la direction que vous désirez pour qu'elle fasse
un travail : régulariser, harmoniser les particules et les courants,
en vous et dans le monde entier. Vous donnez des ordres, vous vous concentrez
sur une idée ou sur une image, vous la maintenez, et c'est elle
qui va travailler, trouver de nouveaux matériaux et les organiser.
Tout ce
que vous aurez acquis dans votre âme et votre esprit comme connaissances,
comme vertus, vous l'emmènerez un jour avec vous dans l'autre
monde et vous le ramènerez aussi quand vous reviendrez vous réincarner.
Ceux qui ne travaillent pas à acquérir des qualités
spirituelles, partiront dans l'autre monde les mains vides ; car, vous
le savez, on ne quitte pas la terre avec ses voitures, ses usines, ses
toilettes et ses bijoux. Si l'on n'a rien fait pour acquérir
des richesses spirituelles, on s'en va tout nu, pauvre, misérable,
et on n'est pas reçu en haut avec beaucoup de considération.
LE VERBE ET LA PAROLE :
N'oubliez
jamais que ce travail de la pensée est le plus important, car
c'est grâce à lui que vous arriverez peu à peu à
vous approcher de l'idéal auquel vous aspirez. Par vos prières,
vos méditations, chaque jour vous ajoutez un élément
à l'édifice, chaque jour une brique, un peu de ciment,
une planche, un clou, c'est formidable !
Un jour,
les humains ne communiqueront plus avec des mots, mais avec la lumière,
les couleurs, les sons qui émaneront d'eux et tout de suite ils
se comprendront. Quand un homme souffre à côté de
vous, souvent sans qu'il vous dise rien, vous sentez sa douleur. Et
quand il est dilaté de bonheur, vous le sentez aussi. La souffrance
et la joie sont un langage que l'on saisit sans avoir besoin de mots,
et ce langage ne trompe pas.
LA PAROLE D'UN MAITRE DANS LE SILENCE :
Parler
a une utilité, mais ne pas parler en a une autre. Quand quelqu'un
vous parle, certaines facultés de votre cerveau se mettent en
activité, et quand il reste sans rien dire, ce sont d'autres
facultés qui entrent en jeu.
Vous direz
: " Mais dans le silence on n'apprend rien, on n'entend rien !
" Oui, en apparence, mais en réalité c'est l'âme
qui reçoit. L'âme du disciple voit, sent et enregistre
tout ce qui émane de l'âme et de l'esprit de son Maître.
Si le disciple ne sait pas tout de suite ce que son âme a capté,
c'est qu'il faut du temps pour qu'elle le transmette au cerveau et l'imprime
sur la conscience. Mais un jour ou l'autre, cela sortira sous forme
de pensées, de découvertes, de réminiscences, et
il ne connaîtra même pas l'origine de ce nouveau savoir.
Une fois
que le silence est établi, nous sommes prêts à recevoir
la visite des esprits lumineux qui nous font des révélations.
Parler n'est pas absolument indispensable pour dire les choses. Moi
aussi, dans le silence, je peux vous faire des révélations.
Quand on n'est plus dérangé ou distrait par aucun bruit,
on est prêt à entendre des voix plus subtiles.
Vous êtes
habitués à des professeurs, des conférenciers dont
n'importe qui peut voir et comprendre le travail. Un maître spirituel
au contraire a une activité qui échappe à notre
compréhension ordinaire, car elle s'exerce avant tout dans les
plans subtils. Même si lui aussi fait des conférences ou
reçoit des personnes pour les réconforter, les éclairer,
en réalité c'est dans l'invisible qu'un Maître spirituel
agit véritablement avec son âme, son esprit, son verbe.
VOIX DU SILENCE, VOIX DE DIEU :
Si nous
devons arriver à rétablir le silence en nous, c'est pour
permettre à l'Esprit divin de travailler sur nous. Tant que nous
restons insoumis, récalcitrants, anarchiques, l'Esprit ne peut
pas nous guider, et nous restons faibles, misérables. Dès
que nous parvenons à faire le silence, nous nous mettons entre
les mains de l'Esprit qui nous guide vers le monde divin.
Mais cet état que nous appelons réceptif, passif, ne doit
absolument pas être confondu avec la paresse et l'inertie. Il
n'est passif qu'en apparence ; en réalité, c'est la plus
grande activité qui soit. C'est l'état de celui qui, à
force de travail, de patience, de sacrifice, a réussi à
réaliser le silence en lui-même, et c'est grâce à
ce silence qu'il commence à entendre la voix de son âme,
qui n'est autre que la voix de Dieu.
Cette voix
intérieure parle sans arrêt en chacun de nous, mais elle
est très douce, et de grands efforts sont nécessaires
pour parvenir à la distinguer parmi les bruits de toutes sortes
Comme si dans un orchestre on essayait de suivre la mélodie d'une
flûte au milieu du tapage des tambours et des grosses caisses.
Il faut apprendre à écouter cette voix très douce
qui parle en nous.
La voix
du Ciel est extrêmement douce, tendre, mélodieuse et brève,
et il existe des critères pour la reconnaître. Oui, la
voix de Dieu se manifeste de trois manières : par une lumière
qu'elle fait naître en nous, par une dilatation, une chaleur,
un amour que nous sentons dans notre cur, et enfin par une sensation
de liberté que nous éprouvons et la décision d'accomplir
des actes nobles et désintéressés. Alors, soyez
attentif
LES REVELATIONS DU CIEL ETOILE :
Combien y a-t-il
de personnes qui prennent encore le temps de contempler, la nuit, le
ciel étoilé ?
Je sais, les conditions de l'existence ne se prêtent pas tellement
à la contemplation des étoiles, mais dès que vous
en avez l'occasion, pensez à y consacrer quelques minutes
Dans le silence de la nuit, imaginez que vous quittez la terre, ses
querelles, ses tragédies, et que vous devenez un citoyen du ciel.
Méditez sur la beauté des étoiles, sur la grandeur
des êtres qui les habitent. Au fur et à mesure de cette
ascension dans l'espace, vous allez vous sentir allégé,
libéré, mais surtout vous découvrirez la paix,
une paix qui s'introduira peu à peu dans toutes les cellules
de votre être. En méditant sur la sagesse qui a créé
ces mondes et les êtres dont ils sont le reflet, vous sentirez
que votre âme déploie des antennes très subtiles
qui lui permettent de communiquer avec eux. Ce sont là des moments
sublimes que de toute sa vie on ne peut plus ensuite oublier.
Alors,
lorsque la nuit est claire, habituez-vous à regarder les étoiles
et à boire cette paix qui descend doucement du ciel constellé.
Liez-vous à chacune d'elles, et telle une âme vivante,
intelligente, chacune vous dira une parole. Essayez d'en trouver une
avec laquelle vous vous sentez des affinités particulières,
liez-vous à elle, imaginez que vous allez vers elle ou qu'elle
vient vous parler
Les astres sont des âmes hautement évoluées.
En écoutant leur voix, vous trouverez la solution à de
nombreux problèmes, vous vous sentirez éclairé
et apaisé.
LA CHAMBRE DU SILENCE :
Si vous
le pouvez, essayez d'avoir dans votre appartement une pièce,
aussi petite soit-elle, que vous réserverez justement au silence,
une pièce avec de belles couleurs, décorée de quelques
tableaux symboliques ou mystiques. Consacrez-la au Père Céleste,
à la Mère Divine, au Saint-Esprit, aux anges et aux archanges,
n'y laissez entrer personne et n'y entrez vous-même que si vous
êtes capable de faire le silence en vous afin d'entendre les voix
du Ciel. Vous donnerez ainsi à votre esprit, à votre âme,
les possibilités de s'épanouir et d'appeler des bénédictions
que vous pourrez répandre ensuite sur toutes les créatures
autour de vous. Si vous savez garder vraiment la bonne attitude, il
émanera des murs, des objets de cette pièce, quelque chose
d'harmonieux qui attirera les entités lumineuses, car ces entités
se nourrissent d'harmonie. Et lorsqu'il vous arrivera d'être triste,
découragé, si vous entrez dans cette chambre, comme elle
est peuplée de bons amis qui ne demandent qu'à vous consoler
et à vous aider, au bout d'un moment vous vous sentirez tout
à fait rétabli.
Mais au fur et à mesure que vous préparerez cette chambre
du silence, soyez conscient que vous la préparez aussi en vous,
dans votre âme, dans votre cur. Et alors partout où
vous vous trouverez, même au milieu des tumultes, vous pourrez
entrer dans cette chambre intérieure pour y trouver la paix et
la lumière. Nous vivons en même temps dans les deux mondes
: visible et invisible, matériel et spirituel, c'est pourquoi
il est bon d'avoir cette chambre du silence à la fois en soi
et en dehors de soi, et de la tenir à l'abri des influences maléfiques.
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