REDUIRE
LA SOUFFRANCE ANIMALE
L'animal
éprouve des sentiments et des émotions, il est sensible
à la douleur comme l'humain.
Les
conditions de vie infligées aux animaux élevés
en batterie sont ignobles : surpopulation, manque d'espace, stress,
nourriture artificielle... Leur agonie se termine à l'abattoir.
Est-il
normal qu'une poule n'ait pas assez de place dans sa cage pour déplier
ses ailes ou qu'elle n'ait jamais couru ?
Consommer les oeufs de ces volailles stressées c'est contribuer
à leur maltraitance.
Il est possible de connaitre les conditions d'élevage d'une poule
pondeuse d'après le code inscrit sur les oeufs. Il suffit de
consulter le petit guide
du consommateur édité par la PMAF (Protection
Mondiale des Animaux de Ferme) pour savoir choisir.
Si
vous aimez la viande de veau blanche (plutôt que grise) peut être
l'aimerez-vous moins quand vous saurez comment on l'obtient. Il faut pour cela
laisser l'animal dans l'obscurité et lui donner une nourriture carencée
pour qu'il soit anémié et que sa chair soit blanche.
Le comble
de la cruauté en Asie en matière d'alimentation : plus
un animal a souffert et agonisé avant de mourir, et plus sa viande
est bonne !!!
En
France on fabrique du foie gras, gaver un animal est aussi une forme de torture.
De nombreux volatiles meurent étouffés, leur foie énorme
compressant leurs poumons.
La demande
croissante de viande et de poisson à des prix toujours plus bas
encourage la prolifération des élevages intensifs
qui maltraitent les bêtes. Dans ces gigantesques hangars éclairés
au néon, les animaux ne voient jamais la lumière du jour
et respirent uniquement de l'air conditionné.
Elevés aux hormones, ils grossissent trop vite et se brisent
souvent les pattes à cause de leur poids excessif.
Certains animaux (sur)vivent dans des boxes tellement étroits
qu'ils ne peuvent même pas se retourner. Tandis que d'autres,
comme les volailles dans les hangars, se piétinent les unes les
autres tellement elles sont nombreuses.
Il n'est pas rare que des animaux deviennent fous ou même cannibales.
Leurs corps sont transformés en machines à fabriquer de
la viande, des oeufs et du lait. Mais il faut savoir que leur souffrance,
leur peur et leur détresse sont des émotions négatives
qui passent dans leur sang, et ils finiront dans votre assiette !!!
Ne
pas consommer de viande c'est éviter la torture des animaux.
DIMINUER
LE GASPILLAGE DES RESSOURCES DE LA PLANETE
Les
animaux d'élevage consomment énormément d'eau potable.
La
production de viande nécessite beaucoup plus d'eau que la production de
céréales.
Produire
de la viande exige des terres pour élever les animaux et d'autres terres
pour cultiver leur alimentation.
Alors que la production directe de nourriture
végétale pour les humains réduirait la surface de terres
nécessaires.
Les
populations qui souffrent de malnutrition manquent de protéines, pas de
viande !
Bien sûr on trouve des protéines dans la chair animale,
mais on en trouve encore plus dans les légumineuses et les céréales
comme le soja.
Les pays pauvres cultivent des céréales, mais
les exportent pour nourrir les "animaux de boucherie" des pays riches
!
Il
faut environ 30 kg de céréales pour qu'un bovin fournisse 1 kg de
viande.
Si
les pays riches consommaient un peu moins de viande, la production de céréales
dans le monde serait suffisante pour nourrir tous les pays.
En
finir avec la famine c'est possible !
RESTER
EN BONNE SANTE
Absorbée
en grande quantité la viande déséquilibre l'alimentation
car elle apporte trop de graisses, ralentit la digestion et encrasse l'organisme
par l'urée.
Les maladies liées à la consommation de chair
animale augmentent : cholesterol, obésité, goutte, maladies cardiovasculaires,
diabète, cancer, ostéoporose...
Certains humains meurent de faim
tandis que d'autres meurent de trop manger de viande.
Les animaux
d'élevage consomment, dans leur nourriture, des hormones de croissance,
des antibiotiques et même des antidépresseurs pour supporter
leurs conditions de captivité. Ces médicaments sont ensuite
absorbés en partie par celui qui mange leur chair.
Lorsqu'ils
attendent leur tour à l'abattoir les animaux ont peur, ils sentent qu'on
va les tuer et l'adrénaline qu'ils secrètent passe dans leur sang.
C'est ce poison que les mangeurs de cadavre absorbent. On s'étonne
ensuite que les humains deviennent de plus en plus agressifs.
L'homme
est devenu un charognard et il est surpris de tomber malade.
LIMITER
LA POLLUTION
L'élevage
industriel est source de pollution car il produit beaucoup de déchets.
Les excréments
de ces animaux contiennent des nitrates qui polluent les lacs et les nappes phréatiques
(ex : les porcs en Bretagne).
L'ammoniac
contenu dans les excréments d'animaux est une des causes principales des
pluies acides.
La
viande n'est pas autre chose qu'un cadavre en état de décomposition
Le
végétarien s'applique à absorber une nourriture variée
: céréales et légumineuses, légumes et fruits frais,
fruits secs, oeufs, fromage et laitages.
A ne pas confondre avec le végétalien
qui ne consomme aucun sous produit animal.
LES
PROTEINES :
Indispensables
pour maintenir la masse musculaire, on
trouve ces fameuses protéines dans la viande.
Pour celui qui n'en consomme
pas il suffit de remplacer les protéines animales par des protéines
végétales.
Celles-ci seront constituées par l'association
de céréales et de légumineuses dans le même repas,
pour être bien assimilées par l'organisme.
Selon
l'OMS il suffit de consommer 10% de nos besoins énergétiques quotidiens
sous forme de protéines.
ALIMENTS
RICHES EN PROTEINES |
Les
légumineuses |
lentilles, pois chiches, haricots, petits pois, soja | 26% |
Les
dérivés du soja |
soja germé, lait de soja, tofu (fromage de soja), tamari (sauce de soja
fermenté) | 40% |
Les
céréales | blé,
épeautre (blé rustique), sarrasin (blé noir), avoine, riz,
orge, millet, maïs, sorgho, seigle, quinoa | 7
et 17% |
Les
noix et graines | noisettes,
amandes, graines de tournesol, potiron, sésame, citrouille... | 8
à 17% |
Les
racines et tubercules contiennent de faibles quantités de protéines,
elles devront être associées à des céréales
et des légumes secs.
Pour
obtenir 20 gr de protéines (au choix) :
80
gr de pain (1/3 de baguette) + 40 gr de gruyère
70 gr de flocons d'avoine
+ 300 ml de lait
80 gr de semoule + 55 gr de pois chiches (crus)
90 gr de
blé + 20 gr de levure
100 gr de millet + 40 gr d'arachides
100 gr
de maïs + 30 gr de soja (fèves) ou 120 gr de germes de soja
120
gr de riz + 40 gr de lentilles (crues)
70 gr de pâtes + 1 œuf +
15 gr de gruyère
EXEMPLE
DE MENU :
Petit-déjeuner
:
Pain ou céréales (1 à 2 portions)
Produit laitier
ou lait de soja (1 à 2 portions)
Fruit
Déjeuner
ou dîner :
Céréales + légumineuses (1 à
2 portions)
Légumes à volonté
Produit laitier (1 à
2 portions)
Matière grasse
(œuf)
CARENCES
POSSIBLES :
Vitamine
B12 : Très présente dans la viande et les sous produits animaux,
cette vitamine peut manquer aux végétariens.
Les premiers signes
d'une déficience en vitamine B 12 = picotements et fourmillements ou alors
froideur dans les mains et les pieds, fatigue et faiblesse. Difficulté
à se concentrer et faiblesse physique.
Une cure de spiruline (algue)
2 fois par an suffit à compenser cette éventuelle carence.
Le fer
: Indispensable à la fabrication des globules rouges du sang
et aux défenses naturelles, le fer fait partie des oligo-éléments
essentiels à l'être humain.
Un manque de fer se traduit par une fatigue générale pouvant
aller jusqu'à l'anémie.
Certains aliments fournissent un apport intéressant en fer. Ce
sont le soja, les lentilles, les haricots et pois secs, les fruits secs,
les noix et les graines, mais aussi le cacao et la mélasse (extraite
de la canne à sucre).
Les graines germées d'alfalfa (luzerne) sont
une extraordinaire source de fer.
Pour améliorer l'absorption du fer végétal, il
est conseillé d'inclure dans le repas une source de vitamine
C.